Mais c’est quoi la variole du singe ? Quels sont les symptômes de la variole du singe ? Après la confirmation de plus de 200 cas dans le monde dont 33 en France selon les chiffres du gouvernement, la variole du singe est devenue une source de crainte et d’inquiétude. Également dénommé « orthopoxvirose simienne » ou « monkeypox », ce « nouveau » virus n’a aucun rapport avec la Covid 19. Ce n’est d’ailleurs pas une découverte.
En effet, elle a existé depuis 1970 et les cas humains ont principalement été détectés dans le Centre-Afrique. Comme son nom l’indique, cette maladie est d’origine animale qui, par la suite, a été transmise à l’homme, mais les cas qui ont récemment été recensés sont transmis d’une personne humaine à une autre. De nombreuses questions se posent à ce sujet.
Comment savoir si on a la variole du singe ?
Les premiers symptômes sont à prendre en considération afin d’éviter toutes les aggravations de la maladie susceptible d’entraîner des complications, dans les cas les plus graves, une infection massive des lésions peut avoir lieu, ainsi que des problèmes respiratoires, de digestion, de vue et du système nerveux. Dans tous les cas, elle reste nettement moins virulente que la varicelle.
Les symptômes
La variole du singe, chez l’homme, possède des symptômes similaires à certaines maladies, mais elle présente également des signes distinctifs permettant de la reconnaître facilement. D’une part, les personnes infectées par le virus souffrent de fièvre, de migraines et de douleurs à l’extrémité supérieure de la gorge, ces douleurs sont liées à la tuméfaction des ganglions lymphatiques. Certains patients vont également souffrir de quelques douleurs physiques au niveau du dos et des muscles ainsi que d’une fatigue chronique. Ces symptômes tendent à être confondus autres maladies comme le Covid-19, la peste, l’infection microbienne ou même le cancer.
D’autre part, des symptômes plus distinctifs de la variole du singe apparaissent au bout de quelques jours. Elles se présentent sous forme de démangeaisons ou d’éruption cutanée qui commence par une petite tâche brune sur la peau, cette tâche va devenir un bouton rose qui va, par la suite, se transformer en lésion à travers l’apparition d’une couche transparente remplie de liquide qui va s’écouler laissant une petite croûte qui va finir par tomber.
Ces lésions peuvent apparaître partout sur le corps de la personne infectée dont, principalement, sur la peau du visage, les mains et les pieds ainsi que les parties génitales. Dans tous les cas, le moyen de plus sûr est d’effectuer un test en laboratoire si vous avez été en contact avec des personnes infectées ou dès la survenance des premiers symptômes même les plus banals pour se soigner dans les plus brefs délais s’il s’avère que la variole vous a contaminé.
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Comment le « monkeypox », la variole du singe se transmet ?
Le premier cas en France a été détecté au mois de mai. La variole du singe est transmise à l’homme depuis un animal infecté ou depuis un homme porteur de la maladie. Il s’agit d’une maladie plus ou moins contagieuse. La première transmission de la variole du singe chez l’homme a eu lieu en raison du contact avec des fluides corporels ou le sang de certains animaux dont le singe, les écureuils ou les gros rats.
Les aliments pas assez cuits
Cette transmission est également due à la consommation de viande pas assez cuite de l’animal infectée. Par contre, les cas qui ont récemment été détectés ont été transmis d’un homme à l’autre, c’est-à-dire de la souche d’Afrique du Nord-Ouest ayant subi une mutation qui est moins virulente par rapport à la souche d’origine d’Afrique-Centrale.
La transmission humaine de l’ « orthopoxvirose simienne » se fait à travers le contact physique direct des plaies provoquées par la maladie, des croûtes des lésions cutanées, du sang d’une personne infectée et tous les autres types de liquide que le corps peut produire dont, principalement le liquide nasal ainsi que tout objet souillés par un malade.
En ce qui concerne la transmission de la maladie chez les personnes homosexuels ou bisexuels, aucune confirmation n’a été faite, mais une hypothèse a tout de même été avancé : les lésions au niveau des appareils génitaux peuvent être plus contagieuses en raison de leur isolement et la transmission par voie sexuelle n’est pas à écarter. À la différence du Covid-19, la variole du singe se transmet beaucoup moins facilement, car il faut un contact insistant et répété avec un patient infecté pour être contaminé.
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La variole du singe, est-elle curable ?
La variole du singe est plus ou moins virulente selon la souche concernée. La souche originelle, celle directement transmise par l’animal plus virulente tandis que la souche mutée d’Afrique du Nord récemment découvert est beaucoup moins dangereuse. Si vous souhaitez voyager, mieux vaut se rendre sur le site de France diplomatie pour connaitre toutes les infos à ce sujet, en détail.
Un virus qui se soigne
Même s’il s’agit d’une découverte pour les médecins européens, le virus se soigne assez bien avec un taux de guérison de plus de 75 %, un taux largement important par rapport au Covid-19. Le traitement spécifique à la variole du singe n’a pas encore été trouvé, mais les médecins utilisent le mode de traitement de la variole simple tandis que d’autres patients guérissent d’eux-mêmes au bout de quelques semaines. Cela dépend surtout du système immunitaire qui varie d’un individu à un autre en fonction de son âge et de son état de santé en général. La variole du singe se soigne assez facilement lorsque le patient reçoit les traitements adéquats à temps avant la survenance de plus graves complications comme l’infection anormale des lésions ou le dysfonctionnement de certains organes.
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La variole du singe, provoque-t-elle le décès du patient ?
Le « monkeypox » peut entraîner la mort si elle n’est pas soignée à temps ou s’il n’a tout simplement pas été soigné alors que son corps seul n’a pas pu se défendre contre la maladie. Le taux de mortalité liée au virus « monkeypox » reste relativement faible comparé à d’autres maladies comme le coronavirus, elle est de moins de 10 % qui se répartit comme suit :
- moins de 10 % des personnes infectées par la souche originelle d’Afrique centrale sont décédés de la maladie.
- moins de 4 % des personnes infectées par la souche mutée d’Afrique occidentale sont décédés de la maladie.
Ce taux de décès se concentre chez les enfants et les jeunes de moins de 15 ans et les personnes qui possèdent un faible système immunitaire. Il est important de rappeler que les cas de variole du singe qui sévit actuellement sont ceux de la souche moins dangereuse.
Existe-t-il un vaccin pour prévenir l’infection à la variole du singe ?
Pour l’heure, c’est le vaccin troisième génération contre la variole qui est actuellement utilisée pour protéger le personnel de santé et toute personne exposée à la maladie. L’organisation mondiale de la santé a d’ailleurs précisé que ce vaccin « antivariolique » est très efficace pour prévenir l’infection au virus « orthopoxvirose simienne », car, pour l’heure, aucun vaccin spécifique contre la variole du singe n’a encore été mis en place.
De manière technique et scientifique, la seule différence entre la variole du singe et la variole réside dans la forme et la taille du virus responsable de la maladie. Sur le plan clinique, elles sont pareilles, voilà pourquoi le vaccin contre la variole est efficace à plus de 80 % dans la prévention de la variole du singe.
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Que faut-il faire pour se protéger ?
Au vu des différents modes de transmission de la maladie qu’elle soit d’origine animale ou humaine, certaines précautions sont à prendre que ce soit dans l’alimentation ou de l’hygiène. Quelle que soit la maladie, le renforcement du système immunitaire reste de mise à travers une alimentation saine, complète et équilibrée, les fruits et les légumes riches en nutriments sont à privilégier.
Les exercices physiques sont aussi à préconiser afin de favoriser le renouvellement cellulaire et l’évacuation des toxines, 15 minutes de sport par jours suffisent pour booster votre état de santé. Il faudrait également éviter les excès liés à la consommation de sucre et de gras. Des choses sont déconseillées. Évitez de manger de la viande crue ou peu cuit par exemple. Être d’ailleurs très vigilant sur l’origine de la viande, pour éviter les contaminations. Autre point, il faut éviter le contact direct avec les gens en respectant la distanciation, le porte de cache bouche est toujours recommandé ainsi que la désinfection des objets d’usage publique et des mains.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.