Amancio Ortega Gaona, le big boss de l’entreprise Zara est plus discret qu’Elon Musk ou Jeff Bezos. Pourtant, l’homme d’affaires fait partie des plus grandes fortunes de l’Europe et des plus riches du monde. Sa devise : « La mode accessible à tous » avec laquelle il a construit un empire. Il a quitté le banc de l’école à 13 ans et a enchaîné les petits boulots et découvre par la même occasion l’univers de la mode. Amancio Ortega n’a pas suivi de formation en Marketing, ni des cours de stylisme ni de couture, son école, c’est la vie et ses expériences professionnelles auxquelles s’ajoute son brin de créativité et de perspicacité. On vous dit tout sur le patron de Zara.
Biographie d’Amancio Ortega : une enfance rude et des débuts difficiles
Amancio Ortega voit le jour en Espagne le 28 mars 1936. Il est le plus jeune de la flatterie et grandi dans une famille modeste au sein d’un quartier d’ouvrier dans La Corogne de la province de la Galice. Face aux détresses de sa mère, le petit Ortega se trouvait dans l’obligation de travailler dès son plus jeune âge afin d’aider à subvenir aux besoins de sa famille. L’histoire raconte qu’au bout d’un énième crédit contracté par sa mère auprès d’un supermarché, celui-ci n’a plus accepté de crédit supplémentaire pour pouvoir s’offrir de quoi manger, cette scène s’est passée sous les yeux d’Amancio. À seulement 13 ans, il travaillait dans le domaine de la livraison puis dans un magasin de vente de chemises appelé Gala, cette expérience s’avère être son initiation dans le domaine de la mode. Après quelques années de travail dans la vente de vêtements, il accède à des postes à responsabilité notamment chez le magasin La Maja spécialisé dans la vente de vêtement de luxe. C’est dans ce magasin qu’il a eu un déclic, faisant naître chez lui l’idée du siècle. Un peignoir en top de vente dans les années 60, mais uniquement accessible aux femmes de la bourgeoisie et de la haute société. Amancio a décidé de fabriquer une version « low coast » de ce vêtement et c’est toute l’histoire d’un business florissant qu’il a commencé à écrire à partir de cet instant. En plus d’avoir trouvé l’idée du siècle, Amancio a également trouvé sa dulcinée, une des employés au sein du magasin La Maja qui deviendra sa première femme.
Ortega a commencé à vendre ses créations en faisant du porte-à-porte puis d’une ville à l’autre tout en étant salarié. Après quelques années, il décide de se consacrer entièrement à la commercialisation de ses propres créations en ouvrant sa première entreprise appelée GOA et d’autres qui s’en suivront dont les plus connues ZARA, BERSHKA ou STRADIVARIUS et bien d’autres.
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Un homme d’affaires extrêmement discret
À la différence des grands fortunés et hommes puissants du monde qui font parler d’eux, Amancio Ortega fuit l’exposition au public, car, de nature timide, il tient à travailler dans l’ombre. Pour preuve, on ne retrouve que de très rares photos de lui dont une seule photo officielle qui a sûrement été pris à contrecœur à l’occasion de l’entrée en bourse de sa société. Par ailleurs, la demande d’interview avec lui relève du parcours de combattant. Dame Covadonga, directrice d’un célèbre magasine, fait partie des rares personne à qui Amancio Ortega a répondu présent pour une interview conviviale autour d’un repas où il a pu livrer quelques confidences sur son passé. Si, rare que cette interview soit, dame Covadonga en fait un livre. Même pour les événements importants de son entreprise comme les inaugurations ou les visites officielles, Ortega a brillé par son absence. De sa vie personnelle, il a tenu à garder un train de vie modeste et économe même avec un compte en banque bien rempli. Malgré le fait qu’il concentre ses principales activités dans l’habillement, ce n’est pas l’image qu’il reflète, car il est toujours habillé de la même manière et porte des chaussures Sébago à bas prix.
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Amancio Ortega ne s’est jamais livré à de quelconques gestes tape à l’œil, que ce soit par rapport à son travail ou par rapport à sa vie de famille. Il fait tout pour que les médias ne s’y intéressent pas, pour que le moindre de ses pas ne soit scrutés de fond en comble par la presse. Il prend presque tous ses repas dehors au même endroit et quasiment les mêmes choses. Les membres de sa famille ne font pas exception à cette modestie. Sa fille, Marta Ortega devait par exemple faire le tour de toutes les postes au sein de l’entreprise avant de succéder à son père car tout se mérite. Tout le long de sa carrière, il a tenu à garder un certain lien avec ses associés, collaborateur et salariés. Ortega fait partie des employeurs qui attribuent des actions en guise de prime d’ancienneté à ses travailleurs.
La fortune actuelle d’Amancio ORTEGA
La fortune personnelle du patron de Zara est évaluée à plus de soixante-dix milliards de dollars (70 900 000 000 $) et fait partie « des hommes d’affaires les mieux payé de l’année » par le magazine « With money ». Une fortune qu’il doit à son ingéniosité qu’il applique à ces magasins ou il détient toujours la majorité des actions. Au-delàs de ses 80 ans, il tient à assister aux assemblées générales et aux conseils d’administration de ses boites. Sa fortune n’est pas prête de diminuer les chiffres d’affaires réalisées par ses entreprises sont en permanente hausse, en 2021, une hausse de 14 % a été enregistré dans la vente de vêtements Zara. En 2015, il a déjà devancé Bill Gates de quelques milliards de dollars lorsque la cote en bourse de ses entreprises en atteint un record. Malgré certaines années difficiles, il arrive toujours à remonter la pente tout en dépensant le moins possible et en réinvestissant.
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Quels sont les secrets de son succès ?
Amancio ORTEGA est connu dans l’univers de la mode et spécifiquement, dans la commercialisation de vêtement tendance à un prix défiant les concurrences du marché. Mais comment arrive-t-il à faire des marges de bénéfice en vendant des vêtements aux prix les plus bas du marché et surtout à des prix extrêmement rentables lorsqu’il s’agit d’un vêtement de luxe ? Son secret : la délocalisation, la vente en masse, le soin de l’image de ses marques, le rappel de luxe et la tendance hebdomadaire. Amancio Ortega a fait de la mode un domaine de consommation, pour lui, la tendance annuelle ne se limite pas à l’été et à l’hiver seulement, car chaque semaine, une nouvelle mode et de nouveau modèles prennent place dans les rayons. Les stylistes renouvellent sans cesse, ils sont à l’affût des nouvelles collections et gardent un œil aux concurrents, prennent de l’avance ou créent la nouvelle tendance. Ses entreprises fabriquent à moindre coût grâce à la délocalisation et l’utilisation de matière dérivée. Ces entreprises sont capables de sortir une collection entière comprenant des dizaines de milliers d’articles en moins de deux semaines seulement. À cela s’ajoute des techniques de marketing infaillible invitant à l’achat à commencer par présentation des vitrines de magasin, les promotions, le rangement des vêtements et les techniques de vente par incitation.
La meilleure des leçons à tirer du parcours d’Amancio Ortgera, c’est qu’il suffit d’une bonne volonté, de la patience et de la motivation pour construire un empire mondialement connu.
Emilia, je rédige pour les rubriques lifestyle, je scrute tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux ! Experte Netflix et voyage au bout du monde ! J’écris sur des sujets lifestyle, people, psychologies. Je vous partage mes inspirations ! #inspiration #idéecadeau #moodboard