La ministre de la Culture, Rachida Dati annonce l’enseignement du hip-hop dans les conservatoires. Cette déclaration intervient suite à une proposition de loi visant à professionnaliser l’enseignement de la danse en France.
Rachida Dati veut l’enseignement du hip-hop
Rachida Dati milite pour l’enseignement du hip-hop dans les conservatoires. « Je doublerai le nombre de chorégraphes hip-hop qui dirigeront un centre national chorégraphique d’ici 2026 » a annoncé la ministre de la culture au parlement le 2 avril dernier.
D’après la législation, un diplôme d’État ou une équivalence est nécessaire pour toute personne désirant enseigner la danse contre rétribution. Cette régulation ne couvre que les danses classiques, contemporaines et jazz.
Rachida Dati a exprimé son intention d’apporter des ajustements à cette loi afin de mieux prendre en compte la diversité des pratiques. Selon elle, cette proposition de loi, bien qu’adoptée par l’Assemblée nationale, est encore perfectible et ouverte à des modifications.
C’est lors de son passage dans l’émission « Planète rap » sur Skyrock que Rachida Dati est revenue plus en détail sur le projet. Elle a ainsi saisi cette opportunité pour clarifier sa position et rassurer les acteurs concernés.
Le texte en question vise à étendre la régulation de l’enseignement de la danse à toutes ses formes, y compris le hip-hop. Une démarche qui suscite un débat autour de l’accès des professionnels du hip-hop aux conservatoires.
Selon les dispositions prévues, un diplôme de niveau Bac +3 sera requis pour enseigner la danse, avec des possibilités de dispense pour les professeurs déjà en poste ou les détenteurs de diplômes d’écoles privées.
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Un appel à une plus grande représentativité
Rachida Dati milite donc davantage de représentativité du hip-hop dans les instances culturelles françaises. Elle aspire ainsi à une meilleure prise en compte de cette forme artistique dans le paysage culturel national.
La position de Rachida Dati en faveur de l’enseignement du hip-hop dans les conservatoires marque une étape importante dans la reconnaissance de cette forme d’expression artistique.
Son engagement pour une plus grande diversité culturelle et une représentativité équitable au sein des institutions culturelles témoigne d’une volonté de valoriser toutes les pratiques artistiques, quelle que soit leur origine.
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Pour de nombreux internautes, ce nouveau projet de Rachida Dati vient à point nommer. Avec les prochaines cérémonies d’ouvertures des Jeux olympiques de Paris et Aya Nakamura interprétant Edith Piaf, il était plus que nécessaire de valoriser davantage le hip-hop.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.