Meyer Habib dépité par le mandat de la CPI à l’endroit de Benyamin Netanyahou… Ce jeudi, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, l’ancien ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, ainsi que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. Ce geste est largement salué par les soutiens de la Palestine, mais décrié dans les pays occidentaux et au Moyen-Orient. En réaction, l’ancien député Meyer Habib a vivement dénoncé cette décision, qu’il a qualifiée de « scandale judiciaire » visant, selon lui, non seulement le chef d’un État démocratique, mais l’intégrité même d’Israël.
Meyer Habib condamne la CPI pour son mandat d’arrêt
Meyer Habib dénonce avec force ce mandat d’arrêt de la CPI qu’il perçoit comme une attaque injustifiée contre l’État israélien. Il rappelle les épreuves récentes subies par la nation. En évoquant la gravité de l’assaut d’octobre, qu’il compare à un pogrom.
Meyer Habib insiste sur la légitimité d’Israël à se défendre contre ses ennemis, indépendamment des accusations lancées par des institutions internationales comme la CPI. Dans un discours passionné, Meyer Habib exprime sa frustration face à ce mandat d’arrêt qu’il appelle « le cirque immonde de La Haye ».
Il affirme que, malgré ce mandat, Benyamin Netanyahou reste déterminé à défendre son peuple et à remporter la bataille pour la sécurité d’Israël.
Refusant l’idée que Benyamin Netanyahou puisse être contraint de limiter ses déplacements dans certains pays, Meyer Habib ajoute : « S’il ne doit plus venir en France ou en Angleterre, il ne viendra plus ! ». Cette déclaration révèle une réprobation profonde vis-à-vis de la CPI, qu’il accuse d’être influencée par des motivations politiques.
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Au sujet du mandat d’arrêt, Meyer Habib le compare à l’Affaire Dreyfus
En plus de son indignation face au mandat d’arrêt, Meyer Habib compare la décision de la CPI à celui du juge français dans l’affaire Dreyfus. « Ce qui est terrible, c’est qu’un juge français, 120 ans après l’affaire Dreyfus, a pris cette décision ! » s’exclame-t-il, pour exprimer ainsi sa déception envers la justice française.
Par cette comparaison, il rappelle la stigmatisation et les épreuves historiques vécues par les Juifs en France et insiste sur le caractère unique d’Israël en tant qu’État juif et sur sa vulnérabilité en matière de sécurité.
Meyer Habib se dit « très triste » face à cette ce mandat d’arrêt, il y voit dans le mandat d’arrêt une répétition de la marginalisation d’Israël et de son peuple. Ses mots forts et ses accusations ont suscité de nombreuses réactions, et ses propos ne laissent pas indifférents.
Les internautes : Entre soutien et critiques de Meyer Habib
Les internautes ont rapidement réagi aux déclarations de Meyer Habib sur le mandat d’arrêt délivré par la CPI. Parmi les commentaires exprimés, certains se montrent extrêmement critiques envers l’ancien député et l’accusent d’exagération et de dramatisation. Un utilisateur commente :
« Très triste, mais il a quand même eu l’énergie de pondre ce pavé dramatique… Toujours dans l’excès, c’est fatiguant 😩. » Ces propos montrent un sentiment d’exaspération envers le style emphatique de Meyer Habib, jugé excessif par une partie du public.
D’autres internautes prennent une position plus dure et estiment que la justice internationale a raison de viser Israël pour ses actes, malgré la complexité politique de la situation. « En résumé, ce gros porc est en train de chialer parce qu’Israël est condamné pour les crimes commis », écrit un internaute.
Un autre commentaire va dans le même sens : « Et pour le phacochère, c’est pour quand son mandat d’arrêt ? » Ces réactions traduisent un ressenti de rejet vis-à-vis de l’impunité perçue d’Israël et de ses dirigeants.
D’autres voix se montrent plus compréhensives envers Meyer Habib, ils notent que la question de la responsabilité d’Israël dans les récents affrontements ne peut être simplifiée. Un commentaire rappelle :
« Le mandat de la CPI suscite débat, mais la justice internationale vise à garantir la responsabilité universelle, indépendamment des contextes politiques. »
Cette opinion démontre le rôle de la CPI en tant qu’instance censée représenter l’impartialité dans la justice mondiale, une mission complexe face à des situations hautement politisées.
Le mandat d’arrêt de la CPI et son impact en politique
L’émission de mandats d’arrêt contre des dirigeants de l’État israélien est une étape décisive dans la volonté de lutter contre l’impunité des dirigeants en ce qui concerne les crimes de guerre.
Si certains considèrent que la CPI dépasse ses prérogatives en s’attaquant à des chefs d’État démocratiquement élus, d’autres y voient un signe d’évolution vers une justice plus équilibrée et universelle, qui ne ferait pas de distinction entre les pays.
Pour Israël et ses alliés, ce mandat constitue un affront diplomatique qui pourrait détériorer les relations entre Israël et certains États occidentaux, notamment ceux qui adhèrent aux décisions de la CPI.
Cette situation pourrait amener Israël à redéfinir ses alliances et à renforcer ses relations avec des nations qui partagent une vision critique de la CPI, ou qui privilégient la souveraineté nationale sur la justice internationale. Dans ce dernier cas, les Etats-Unis sont le principal allié de l’État hébreu.
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Entre indignation et réflexion, que conclure ?
La réaction de Meyer Habib face à ce mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou illustre les tensions entre la souveraineté des États et le principe de justice universelle que cherche à instaurer la CPI.
Le débat reste vif, non seulement parmi les citoyens israéliens, mais aussi dans les sociétés occidentales, partagées entre la volonté de défendre les droits humains et la protection des États contre une ingérence de la CPI.
En fin de compte, cette décision de la CPI soulève un défi pour la justice internationale, qui devra constamment naviguer entre impartialité et contextes politiques complexes. Les réactions passionnées qu’elle suscite démontrent bien que le chemin vers une justice mondiale unifiée est encore semé d’embûches.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.