Ohad Yahalomi, otage franco-israélien détenu par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre, est mort en captivité. Son décès, confirmé ce 27 février par Emmanuel Macron, porte à 50 le nombre de Français tués lors de cette tragédie. Un drame qui ravive l’indignation et les appels à la justice.
Emmanuel Macron rend hommage à Ohad Yahalomi
La nouvelle a été officialisée ce matin du 27 février 2025 : Ohad Yahalomi, otage franco-israélien détenu par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre, est mort en captivité. C’est Emmanuel Macron lui-même qui a confirmé son décès via un message publié sur X, pour exprimer sa solidarité avec les proches du défunt.
« Le décès de notre compatriote Ohad Yahalomi vient d’être confirmé. Je partage la douleur immense de sa famille et de ses proches. La France a perdu cinquante de ses enfants dans l’infamie du 7 octobre. La barbarie du Hamas doit prendre fin. »
Ce message du chef de l’État montre une fois de plus le lourd tribut payé par la France dans ce conflit. Avec la mort d’Ohad Yahalomi, le bilan des ressortissants français tués lors de cette attaque atteint désormais 50 victimes.
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Ohad Yahalomi, un homme passionné et dévoué
Le kibboutz Nir Oz, où résidait Ohad Yahalomi avant son enlèvement, a publié un communiqué pour rendre hommage à cet homme de 50 ans, père de famille et grand amateur de sport et de voyages.
« Ohad, qui avait 50 ans au moment de sa mort, était un père de famille dévoué et aimant. C’était un sportif passionné et un voyageur passionné, qui connaissait intimement chaque sentier et chaque chemin du désert qu’il aimait tant. »
Ces mots sont l’expression du vide immense laissé par sa disparition. Enlevé lors de l’attaque sanglante menée par le Hamas le 7 octobre 2024, il faisait partie des nombreux otages détenus à Gaza.
Le Hamas restitue quatre corps d’otages, dont celui d’Ohad Yahalomi
C’est cette nuit du 26 au 27 février que le Hamas a restitué à Israël les dépouilles de quatre otages israéliens, dont celle d’Ohad Yahalomi. Cette restitution s’inscrit dans un accord de trêve en vigueur jusqu’au samedi 1er mars, qui a également permis la libération d’environ 600 prisonniers palestiniens.
Cette annonce, bien que prévisible au regard des récentes négociations, a profondément choqué les familles des victimes et l’opinion publique. De nombreuses voix réclament désormais des réponses sur les conditions exactes de détention et les circonstances du décès de ces otages.
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Vers une issue pour les otages restants ?
Si la restitution des corps marque une avancée dans les négociations, elle rappelle aussi la terrible réalité des otages toujours en captivité. Plusieurs familles attendent encore des nouvelles de leurs proches disparus, dans l’espoir d’un dénouement moins tragique.
La question demeure : combien d’otages restent-ils encore détenus ? Et quelles seront les prochaines étapes dans ce processus complexe de libération ?
En attendant, la France et Israël continuent de plaider pour un règlement rapide et définitif de la crise, afin d’éviter que d’autres familles ne soient endeuillées par une issue aussi dramatique que celle d’Ohad Yahalomi.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.