Dès demain, les perturbations s’annoncent très suivies en raison de la grève lancée contre la réforme des retraites. Les routiers seront les premiers à bloquer les routes, tandis que les syndicats appellent à une grève reconductible et un blocage massif à partir du mardi 7 mars. Les secteurs touchés par cette mobilisation sont nombreux et la durée de la grève reste incertaine, malgré les espoirs des syndicats qu’elle soit reconductible voire illimitée.
Une grève et un blocage général prévu le 7 mars 2023
La grève contre la réforme des retraites annoncée pour le mardi 7 mars entraînera de nombreuses perturbations dans plusieurs secteurs. Les transporteurs routiers ont d’ores et déjà annoncé des blocages sur plusieurs axes stratégiques, ce qui devrait entraîner des ralentissements majeures sur les routes.
Les syndicats de l’énergie, de l’éducation, de la santé et de la fonction publique ont appelé à la grève, entraînant ainsi des perturbations dans les transports en commun et les services publics. Cette nouvelle grève intervient après plusieurs mois de mobilisation contre la réforme des retraites, qui a suscité l’opposition de nombreux secteurs professionnels en France.
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Plusieurs secteurs en grève
Les routiers pourraient lancer des blocages rapidement, perturbant ainsi les activités logistiques et industrielles dans les zones concernées. La SNCF et la RATP ont également appelé à une grève reconductible, risquant de paralyser les transports en commun dans de nombreuses villes françaises. De plus, la grève de la CGT chimie dans les raffineries pourrait entraîner des pénuries de carburant.
Le gouvernement met en garde
Les syndicats de l’éducation ont appelé à une mobilisation massive pour « fermer totalement les écoles, collèges et lycées », affectant des millions d’élèves et de familles. Cette grève massive aura également des conséquences importantes pour les Français, avec des perturbations attendues dans les transports en commun, des retards dans les livraisons, des difficultés d’approvisionnement en matières premières et des pénuries de carburant.
Le gouvernement a appelé les syndicats à faire preuve de responsabilité et a mis en garde contre les risques d’une « catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine » si le pays était complètement immobilisé.
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La France insoumise lance le #blocuschallenge
Le mouvement de contestation contre la réforme proposée par Emmanuel Macron s’intensifie. Après plusieurs manifestations dans les rues, un nouveau défi vient d’être lancé sur les réseaux sociaux : le #BlocusChallenge.
Le principe est simple : le 7 mars prochain, les étudiants et lycéens sont appelés à bloquer leur établissement pour protester contre la réforme. Ils sont également invités à partager une photo de leur blocus sur les réseaux sociaux, en utilisant le hashtag #BlocusChallenge.
Les organisateurs de ce mouvement ont promis une récompense pour la photo la plus créative : une visite de l’Assemblée nationale pour toute l’équipe de bloqueurs. Les jeunes manifestants espèrent ainsi faire entendre leur voix et peser dans le débat sur la réforme.
On lance le #BlocusChallenge !
???? Contre macron et sa réforme, le #7mars bloque ta fac ou ton lycée
???? Poste la plus belle photo de ton blocus avec le hashtag #BlocusChallenge
???? On tirera au sort une des photos et on emmène l’équipe de bloqueurs visiter l’Assemblée nationale pic.twitter.com/ZU0DigheGD
— Louis Boyard (@LouisBoyard) March 5, 2023
Un blocus qui ne fait pas l’unanimité
Sous le tweet du député Louis Boyard ne semble pas plaire à tout le monde. Des internautes ont réagi au tweet député français qui a appelé à bloquer les établissements scolaires et universitaires le 7 mars pour protester contre la réforme de l’enseignement supérieur proposée par le gouvernement.
Certains internautes ont critiqué cette initiative, estimant qu’elle était illégale et que les députés ne devraient pas encourager la désobéissance civile. D’autres ont défendu le #BlocusChallenge, affirmant qu’il s’agissait d’une forme de communication efficace pour mobiliser les jeunes contre la réforme gouvernementale. Un internaute a appelé à la prudence et a conseillé aux participants de ne pas publier de photos de leur action, car cela pourrait les exposer à des poursuites pénales. Et le député a également été critiqué pour… son choix de vêtements lorsqu’il a publié le tweet ! Bref, ça reste les réseaux sociaux et la journée du 7 mars 2023 s’annonce longue…
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Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.