Quand Poupette Kenza choisit de dissimuler son identité sous Soukaina El Youssefi… Poupette Kenza, influenceuse bien connue avec 1,1 million d’abonnés sur Instagram, est aujourd’hui au centre d’un scandale judiciaire retentissant. Derrière ce nom, une histoire de fuite, d’usurpation d’identité et de poursuites judiciaires qui intrigue autant qu’elle choque. Mais qui est réellement Soukaina El Youssefi, et pourquoi ce nom fait-il désormais les gros titres ?
Poupette Kenza ou Soukaina El Youssefi : une tentative de fuite…
Poupette Kenza en changeant de nom pour devenir Soukaina El Youssefi n’a pas pu échapper à la justice. Depuis plusieurs mois, Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Mahrez, est en conflit avec la justice française. Sous pression et recherchée pour de graves accusations, elle a pris mille précautions pour échapper aux autorités.
Le stratagème ? Voyager sous une fausse identité, se faisant passer pour une certaine « Soukaina El Youssefi ». Utilisant une série de moyens de transport et de routes détournées, elle a tenté de brouiller les pistes.
L’influenceuse n’a pas hésité à multiplier les avions et les escales, en passant notamment par le Maroc, le Portugal et la Belgique, avant de poursuivre son périple en voiture.
Cette opération soigneusement orchestrée visait à déjouer la vigilance des forces de l’ordre françaises, mais la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) a fini par remonter sa trace. C’est finalement dans une ruelle du Grand-Quevilly, à bord d’une Peugeot 208, que Poupette Kenza a été interpellée, mettant ainsi fin à sa cavale.
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Accusations d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs
Depuis le 7 juillet 2024, Poupette Kenza est mise en examen pour des faits qui, s’ils se confirment, pourraient lui coûter très cher. Elle est accusée de tentative d’extorsion en bande organisée et d’association de malfaiteurs.
Selon la justice, elle aurait commandité une opération visant à extorquer 350 000 euros à son ancienne agente, une amie proche par le passé. Les circonstances exactes de cette affaire sont encore floues, mais les éléments rassemblés par l’enquête mettent l’influenceuse dans une situation juridique délicate.
Le fait qu’elle soit enceinte et incarcérée depuis près de trois mois ne semble pas peser en sa faveur auprès des juges. La sévérité des chefs d’accusation pourrait mener à une peine de 20 ans de prison si elle est reconnue coupable, une peine qui n’a pas manqué de susciter des réactions passionnées sur les réseaux sociaux.
Allan Liehrmann, son mari également impliqué ?
L’affaire ne s’arrête pas à Poupette Kenza. Son mari, Allan Liehrmann, a été arrêté à son tour le 23 septembre 2024 par la police judiciaire de Rouen. Son implication dans cette affaire soulève encore plus de questions, et certains se demandent jusqu’où cette histoire d’extorsion pourrait aller.
Si les charges contre lui sont prouvées, son rôle dans cette affaire pourrait également peser lourd dans le procès.
Pour le moment, ni Allan Liehrmann ni Poupette Kenza n’ont fait de déclaration publique depuis leur mise en examen, ce qui laisse planer le mystère sur les dessous de cette affaire rocambolesque.
Réactions des internautes : entre choc et dérision
Le scandale n’a pas manqué de faire réagir la communauté en ligne. Sur Twitter et Instagram, de nombreux internautes se sont exprimés avec des sentiments partagés, entre incrédulité, choc et ironie.
Certains ont vu dans cette arrestation la « chute tant attendue » d’une influenceuse qui, selon eux, s’était déjà trop éloignée de l’image positive qu’elle véhiculait autrefois.
Les commentaires abondent : « Le Downfall qu’on attendait tant est enfin là », s’exclame un internaute qui manifeste une sorte de satisfaction devant la situation de l’influenceuse. D’autres sont plus sceptiques sur la sévérité de la justice française :
« Elle va prendre plus qu’un violeur, je sais pas si je suis fou ou si la justice est folle », peut-on lire dans une réaction outrée.
Certains n’hésitent pas à comparer Poupette Kenza à des figures emblématiques du crime, non sans une touche d’ironie : « Franchement, on enlève l’image, en lisant le scénario on pourrait croire que c’est Pablo Escobar, elle est tellement zinzin. »
Le caractère presque romanesque de cette affaire fait le tour des réseaux sociaux, où les internautes ne manquent pas de rappeler d’autres scandales qui ont récemment défrayé la chronique.
Une peine jugée excessive par certains
Une des réactions les plus récurrentes sur les réseaux sociaux concerne la peine encourue par Poupette Kenza. « 20 ans alors que Mateo est encore dehors et Palmade le camlar aussi », s’indigne un internaute qui pointe du doigt les disparités perçues dans le système judiciaire français.
Le débat s’élargit alors à une critique plus générale des décisions judiciaires, où certains estiment que des individus coupables de délits tout aussi graves, voire plus, s’en sortent avec des peines plus légères.
Si l’on en croit les discussions sur la toile, une partie du public semble percevoir Poupette Kenza comme une victime d’un système trop sévère pour une influenceuse qui, malgré ses écarts, ne mériterait pas un tel sort.
Poupette Kenza : un procès très attendu
Alors que Poupette Kenza et Allan Liehrmann attendent leur procès, l’affaire continue de captiver l’attention des médias et du public. Le mystère autour de l’identité de Soukaina El Youssefi a finalement été levé et révèle une tentative de dissimulation qui soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
L’issue de ce procès pourrait bien redéfinir l’image de l’influenceuse aux yeux de ses abonnés, mais aussi poser des questions sur la responsabilité des personnalités publiques dans l’ère numérique.
Ce qui est certain, c’est que cette affaire est loin d’être terminée, et que son dénouement sera suivi de près par des millions de personnes à travers la France et au-delà.
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Poupette Kenza maintenue en prison
L’influence dans l’ère des réseaux sociaux : une arme à double tranchant
Le cas de Poupette Kenza montre à quel point le statut d’influenceur peut devenir une arme à double tranchant.
D’un côté, une influenceuse peut utiliser sa popularité pour promouvoir des messages positifs ou bâtir une communauté forte, mais de l’autre, une mauvaise gestion de cette influence peut conduire à des scandales aux conséquences dévastatrices.
La question reste posée : quel avenir pour Poupette Kenza après cette affaire judiciaire ?
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.