L’humoriste Nawell Madani, 44 ans, est accusée d’avoir violemment frappé un garçon de 6 ans qui voulait un selfie. L’enfant hospitalisé, une enquête est ouverte…
En bref
- Un coup de pied de Nawell Madani au thorax projette l’enfant au sol qui hurle de douleur.
- Le petit Djulian voulait caresser le chien de l’humoriste, avant de réclamer une photo.
- Nawell Madani dégaine son téléphone, accuse les enfants de vol et les traite de « racailles ».
- Elle se présente au commissariat… Elle estime la peur d’un braquage, mais fuit sans s’inquiéter de la victime.
- Le parquet de Paris ouvre un dossier pour « violence sur mineur de moins de 15 ans », avec plainte du père.
Nawell Madani était présente aux Champs-Elysées pour un one-woman-show. Excités, des enfants s’approchent : Djulian, le benjamin de Bebethan, père célibataire de quatre enfants, vise d’abord le chiot de l’humoriste, puis demande un selfie avec son idole. Ce qui suit ? Un geste brutal Nawell Madani.
Selon les témoins et le père, traumatisé, Nawell Madani s’est retournée violemment pour asséner un violent coup de pied au thorax du garçonnet, qui « vole sur plusieurs mètres » avant de s’effondrer en pleurs. « Maintenant, tu vas me respecter ! », lance alors l’humoriste, avant de filmer la scène pour se poser en victime.
Nawell Madani n’a pas compris les intentions des enfants
Les choses sont allées très vite. Les enfants, habitués aux selfies avec les influenceurs, approchent sans malice Nawell Madani. L’humoriste, sac à main en évidence, s’est très vite sentie menacée. Le coup qu’elle porte au thorax de Djulian le fait hurler.
Le père, furieux, interpelle l’humoriste : « Tu n’as pas à frapper un enfant de 6 ans ! » Au lieu de s’excuser, l’humoriste se perd en insultes et accusations de vol, puis fuit, laissant les pompiers emporter l’enfant à Necker. Pas de fracture pour le jeune Djulian, mais un choc psychologique pour ce « garçonnet toujours souriant ».
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La réaction de l’humoriste : peur ou déni ?
Nawell Madani, 44 ans, se rend d’elle-même au commissariat du VIIIe arrondissement le soir même. « J’ai eu peur d’un vol », confie-t-elle. Révélée au Jamel Comedy Club en 2012, l’artiste belge, mère de famille, auteure de sketches sur la vie de femme, invoque l’instinct de survie face aux pickpockets récurrents dans les rues de Paris .
Mais les témoins contredisent les propos de Nawell Madani : pas d’agression de la part des enfants, juste l’enthousiasme enfantin.
Djulian est sorti de l’hôpital sans lésion grave, mais reste traumatisé. Son père dépose plainte ; le parquet ouvre une enquête pour violence sur mineur.
Foire aux questions
Nawell Madani a-t-elle déjà eu des démêlés judiciaires ?
Non, c’est la première affaire publique de ce type ; son image reste celle d’une humoriste familiale.
L’enfant va-t-il bien ?
Aucune fracture, mais suivi psychologique pour le trauma ; il se plaint encore de douleurs thoraciques.
Que risque Nawell Madani ?
Jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende pour violence sur mineur ; l’enquête est en cours.
Pourquoi a-t-elle cru à un vol ?
Elle invoque la peur instinctive à Paris, mais les témoins parlent d’une approche joyeuse sans menace.
Y a-t-il une vidéo des faits ?
Oui, filmée par un témoin, elle montre l’altercation et les insultes post-coup.
Emilia, je rédige pour les rubriques lifestyle, je scrute tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux ! Experte Netflix et voyage au bout du monde ! J’écris sur des sujets lifestyle, people, psychologies. Je vous partage mes inspirations ! #inspiration #idéecadeau #moodboard
