La star française d’OnlyFans Khalamite, actrice porno reconnue, met en garde les jeunes femmes contre l’argent facile sur la plateforme. Dans une interview à Quotidien, elle révèle le revers sombre du monde du film pour adulte : isolement familial, salaires dérisoires et carrières irrémédiablement marquées.
En bref
- Le revenu moyen n’est que de 100 € par mois, loin des fortunes promises aux stars.
- Beaucoup perdent famille et amis, isolées dans un monde virtuel impitoyable.
- Impossible de rebondir vers un « vrai » emploi, marquée à vie par l’industrie.
- Seul un coup de chance permet de percer ; le négatif l’emporte sur le positif.
- « J’ai eu de la chance, mais je ne pourrai rien faire d’autre après », confie-t-elle.
Khalamite n’hésite pas à lever le voile sur une industrie du film pour adulte et Onlyfans qui attirent des milliers de jeunes femmes en quête d’argent facile. Lancée en 2016, Onlyfans compte plus de 3 millions de créateurs, et génèrent des milliards, mais seulement 10 % captent 73 % des revenus.
Pour les autres, le revenu n’excède guère 150 à 180 dollars mensuels en moyenne, un chiffre qu’elle ramène à 100 € pour noter la précarité du milieu. Ce cri du cœur, diffusé ce 8 octobre sur les réseaux, intervient dans un contexte où OnlyFans explose en France, boosté notamment par TikTok.
Onlyfans vous vend du rêve, révèle Khalamite
Khalamite fait partie des top 0,42 % créatrices de contenus d’OnlyFans. Actrice également de films pour adulte, elle a des collaborations sur Pornhub.
OnlyFans vend du rêve : abonnements à 5-10 €, pourboires, contenus PPV (pay-per-view). Des stars comme Bella Thorne ont empoché un million en 24 heures. Pourtant, Khalamite insiste : « Tu gagneras sûrement pas ta vie. » Les stats confirment. 70 % des comptes stagnent sans stratégie, coincés sous les 200 € mensuels.
Pour percer, il faut miser sur des contenus viraux… Elle même rappelle que ce sont les collaborations, des scènes anales ou threesomes qui l’ont propulsée. Mais pour 99 % des débutantes ? C’est un grind épuisant pour des clics éphémères.
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« Le négatif l’emporte », lâche-t-elle. Au-delà des euros, c’est l’humain qui craque. Perte de relations : familles qui rompent, amis qui jugent. Khalamite évoque un isolement total, amplifié par les messages toxiques des abonnés. Ajoutez l’épuisement : produire du contenu intime quotidiennement use le corps et l’esprit.
Un reportage de Charlotte Vautier sur CliqueTV le montre, en suivant Khalamite elle-même. Sans filet social, le glamour vire au cauchemar.
« T’es marquée à vie. » Une fois uploadé, le contenu reste en ligne, accessible par tous. Revenir à un job « normal » ? Quasi impossible.
Khalamite admet : « Je sais que je ne pourrai pas faire autre chose après. » En France, où le porno reste tabou, cela ferme des portes en marketing, enseignement ou même vente. Un pari où la chance est reine, mais le revers, éternel.
En somme, le témoignage de Khalamite démystifie OnlyFans : un casino où peu gagnent gros, mais tous risquent tout.

Emilia, je rédige pour les rubriques lifestyle, je scrute tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux ! Experte Netflix et voyage au bout du monde ! J’écris sur des sujets lifestyle, people, psychologies. Je vous partage mes inspirations ! #inspiration #idéecadeau #moodboard
















