Hospitalisé en urgence au Congo, l’avocat Juan Branco lutte contre une infection rare aux allures de complot. Le gouvernement français l’abandonne, tandis que les internautes s’interrogent : hasard ou élimination ciblée ?
En bref
Infection mystérieuse : Juan Branco souffre d’une double infection virale et bactériologique, avec risque de septicémie.
Hospitalisation au Congo : Admis en soins intensifs à Kinshasa depuis le 16 mai 2025.
Abandon officiel : Le ministère des Affaires étrangères refuse toute assistance à Branco.
Théories conspirationnistes : Les internautes évoquent un possible empoisonnement lié à ses révélations.
Contexte explosif : Ses critiques des relations franco-africaines et des élites attisent les soupçons.
Juan Branco est hospitalisé à Kinshasa depuis le 16 mai 2025. Il lutte contre une infection rarissime qui touche à peine 616 millions de personnes par an, selon des rapports médicaux. Cette crise intervient après son départ pour la République démocratique du Congo (RDC), où il devait soutenir des victimes de crimes de guerre. Le silence du gouvernement français, qui refuse officiellement de l’assister, et des soupçons d’empoisonnement alimentés par ses récentes révélations sur l’espionnage marocain qui vise Emmanuel Macron, jettent une ombre sur l’affaire. S’agit-il d’une simple infection ou d’un règlement de comptes politique ?
Une hospitalisation de Juan Branco dans l’urgence à Kinshasa
Le 15 mai 2025, Juan Branco s’envole pour Kinshasa, objectif : défendre des victimes de crimes de guerre en RDC. Mais dès le vol, des symptômes alarmants apparaissent : fièvre intense et difficultés respiratoires. À son arrivée, il est transféré dans un hôpital du centre-ville. Ce qui semblait bénin s’aggrave rapidement.
Les examens révèlent une double infection virale et bactériologique, avec un risque élevé de septicémie, une complication mortelle. Depuis le 16 mai, Juan Branco est en soins intensifs, sous surveillance médicale et sécuritaire renforcée.
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Une infection ou un empoisonnement ?
L’infection de Juan Branco intrigue. Malgré des symptômes proches du staphilococcus doré invasif (SGA), les analyses n’identifient aucun agent pathogène connu, ce qui rend l’hypothèse d’un empoisonnement plausible.
La rapidité des symptômes, apparus avant son arrivée au Congo, suggère une contamination possible en France, peut-être dans un aéroport ou lors d’un contact.
Les mesures de sécurité à l’hôpital – surveillance 24/7, interdiction d’accès aux visiteurs et présence d’un agent des Renseignements généraux – renforcent les spéculations.
Sur X, un post du 16 mai relaye : « JUAN BRANCO, avocat et candidat à la présidentielle, est toujours hospitalisé en Afrique dans un état préoccupant selon ses proches. »
Le silence assourdissant du gouvernement français
Le ministère des Affaires étrangères a officiellement abandonné Juan Branco et refuse toute assistance consulaire. Cette décision, confirmée le 18 mai, scandalise ses soutiens. Juan Branco, connu pour ses critiques des relations franco-africaines et des élites, s’est fait de nombreux ennemis.
En avril 2025, lors d’un entretien avec Thinkerview, il affirmait détenir des preuves d’activités d’espionnage marocain qui viserait Emmanuel Macron. Ces révélations, reprises par La Gaceta le 19 mai dernier ont amplifié les tensions. Le gouvernement craint-il un scandale ou cherche-t-il à étouffer l’affaire ?
Les internautes prennent fait et cause pour Juan Branco
Sur X, l’affaire déchaîne les passions. Le hashtag #JuanBranco explose, partagé par des comptes comme @MarmoinMuguette, qui évoque un « empoisonnement ciblé ». Les théories pullulent : certains pointent du doigt des services secrets, d’autres un règlement de comptes lié à ses enquêtes.
Ses soutiens, eux, appellent à une mobilisation pour exiger des explications. La méfiance envers les institutions atteint un pic, dans un contexte où Juan Branco est perçu comme un lanceur d’alerte.
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Juan Branco, un personnage avec une réputation de baroudeur
Juan Branco n’est pas un inconnu des controverses. Avocat d’Ousmane Sonko et ancien défenseur de Julian Assange, il s’est forgé une réputation d’opposant farouche. Ses récentes attaques contre les relations franco-africaines et ses révélations sur l’espionnage marocain ont accentué son image de cible.
En 2023, une plainte du ministère des Affaires étrangères visait déjà ses révélations sur des fonctionnaires. Cette nouvelle affaire, sur fond de crise médicale, relance les débats sur la liberté d’expression et la sécurité des critiques du pouvoir.
Foire aux questions (FAQ) pour mieux comprendre l’hospitalisation de Juan Branco
Quelle est la nature de l’infection de Juan Branco ?
Une double infection virale et bactériologique, avec risque de septicémie, mais aucun agent pathogène connu n’a été identifié.
Pourquoi est-il hospitalisé au Congo ?
Il s’est effondré peu après son arrivée à Kinshasa, où il soutenait des victimes de crimes de guerre.
Pourquoi la France l’a-t-elle abandonné ?
Le ministère des Affaires étrangères refuse toute assistance, sans expliquer publiquement sa décision.
Pourquoi parle-t-on d’empoisonnement ?
La rapidité des symptômes et l’absence d’agent pathogène connu, combinées au contexte politique, alimentent les soupçons.
Que disent les internautes ?
Sur X, les réactions oscillent entre soutien à Branco et théories conspirationnistes, amplifiées par ses révélations explosives.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
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