Cène en version drag queens aux JO Paris 2024, de nombreuses personnes sont choquées. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques a toujours été un événement riche en spectacles et en symbolisme. Pour cette cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024, une scène en particulier a provoqué des réactions passionnées à travers la France : la représentation de la Cène du Christ, revisité en version drag queens. Une scène qui n’a laissé personne indifférent.
Cène en version drag queens aux JO Paris 2024, le choc
Pourquoi la cène version drag queens présentée aux JO Paris 2024 choque-t-elle. Lors de la cérémonie, un tableau intitulé « Festivité » a captivé l’attention. Ce tableau débutait par l’image d’un groupe attablé, rappelant fortement la dernière Cène de Jésus avec ses apôtres.
Mais ce qui a véritablement surpris, c’était la présence de plusieurs drag-queens célèbres, notamment Nicky Doll, Paloma et Piche, reconnaissable à sa barbe blonde. Cette réinterprétation artistique, audacieuse et provocatrice, a suscité de nombreuses réactions contrastées.
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Sur la toile, les internautes choqués par la cène drag queen
Les réseaux sociaux, et Twitter en particulier, ont été inondés de commentaires dès la diffusion de cette scène. Les réactions des internautes allaient de l’indignation à l’admiration, en passant par une profonde incompréhension.
« Une cérémonie affreuse, woke et vulgaire à part Axelle St Cirel. »
« Tout bonnement irrespectueux. »
« Quelle honte dans le monde entier. Putain j’ai honte de ce pays. »
« Magnifique crachat à la gueule des catholiques, merci Woke TV merci le Wokistan. »
« La bourgeoisie parisianiste de @FranceTV en pâmoison devant une orgie de banalités faussement transgressives, barbotant dans son entre-soi anti populaire, entièrement inféodée au spectacle imposé par le régime en place. »
Ces commentaires reflètent une fracture culturelle et idéologique autour de cette performance, certains y ont certes vu une célébration de la diversité et de la liberté d’expression, mais un grand nombre la perçoivent comme une attaque contre les valeurs traditionnelles et religieuses.
Un débat sur la liberté artistique et le respect des traditions
La controverse autour de la Cène du Christ version drag queens soulève des questions profondes sur la liberté artistique et le respect des traditions religieuses.
D’un côté, les défenseurs de cette performance arguent que l’art doit pouvoir explorer et transgresser les frontières établies et offrir de nouvelles perspectives et célébrer la diversité.
De l’autre, les critiques estiment que certaines représentations vont trop loin, en particulier lorsqu’elles touchent à des symboles sacrés pour une partie de la population.
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La cène revisitée, cela était-il nécessaire ?
Le débat reste ouvert. Pour certains, cette réinterprétation de la cène en version drag queens est une provocation nécessaire qui pousse à la réflexion et au dialogue sur la place de la religion et des minorités dans la société contemporaine.
Pour d’autres, c’est une provocation de trop, qui blesse inutilement les sentiments religieux de nombreux croyants.
Quoi qu’il en soit, la Cène du Christ version drag queens restera sans doute comme l’un des moments les plus mémorables et controversés de cette cérémonie d’ouverture olympique. Elle rappelle que l’art, dans sa capacité à surprendre et à choquer, continue de jouer un rôle central dans les débats sociétaux.
En interrogeant les limites de la liberté artistique et le respect des traditions, cette performance a réussi à provoquer une conversation mondiale sur des questions essentielles.
En fin de compte, que vous soyez choqué, admiratif ou simplement perplexe, cette scène a certainement atteint son objectif : ne laisser personne indifférent.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
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