La récente suspension sans explication de plusieurs comptes d’influenceurs de droite sur Instagram, dont @CordierAlice2 et @Occidentis1, soulève de vives inquiétudes. Ces mesures, perçues comme une censure, sont très mal interceptées par une partie de la classe politique.
Instagram suspend le Alice Cordier et d’autres figures de droite
Plusieurs comptes Instagram d’influenceurs de droite, suivis par des centaines de milliers de personnes, ont été soudainement suspendus sans aucune explication. Parmi les comptes touchés, on trouve notamment @CordierAlice2 et @Occidentis1, qui ont chacun accumulé une large audience au fil des années.
Cette mesure, jugée arbitraire par de nombreux observateurs, suscite une vive inquiétude quant à la liberté d’expression sur les plateformes numériques.
Lire aussi :
Alice Cordier se dit choquer par les propos misogyne dans le clip « No Passaran »
« Dire le réel » : le motif sous-jacent ?
David Alaime, le fondateur d’Occidentis, un compte suivi par plus de 160 000 personnes, a exprimé son incompréhension face à cette suspension.
« Cela fait une semaine que rien n’avait été posté sur le compte car je suis en vacances. C’est absurde« , a-t-il tweeté pour exprimer son soutien à d’autres comptes suspendus tels que @CordierAlice2 et @BonneDroite. Selon lui, ces suspensions seraient liées au fait que ces influenceurs « disent le réel ».
La suspension de ces comptes a rapidement été qualifiée d’inacceptable par de nombreux internautes et partisans de la droite, qui y voient un exemple flagrant de censure. Les réactions sur les réseaux sociaux ne se sont pas fait attendre, certains dénoncent une atteinte à la liberté d’expression dans un climat déjà tendu.
« Tout cela est complètement fou. Et en attendant, les vrais tordus continuent à s’exprimer librement… », a commenté un internaute, tandis qu’un autre déplorait : « Quel pays de merde où tu peux te faire violer et personne ne te soutiendra enfin ceux qui sont censés faire l’histoire… ».
Le soutien indéfectible des abonnés
Malgré la suppression de leurs comptes, les influenceurs touchés par cette vague de suspensions continuent de bénéficier du soutien de leurs communautés. Alice Cordier, dont le compte @CordierAlice2 a également été suspendu, a réagi en affirmant :
« On peut faire fermer des comptes Insta, mais on ne nous enlèvera jamais nos idées et notre influence. Coupez une tête, il en repoussera 10. » Cette déclaration illustre sa détermination à maintenir leur présence et leur discours malgré les obstacles.
Une question de liberté d’expression
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression sur les réseaux sociaux. Instagram, comme d’autres plateformes, a souvent été critiqué pour son manque de transparence dans la gestion des contenus et des suspensions de comptes.
La perception d’une censure ciblée contre les voix conservatrices alimente un sentiment de défiance envers ces plateformes, accusées de favoriser certains discours au détriment d’autres.
Les réseaux sociaux jouent aujourd’hui un rôle central dans la diffusion des idées et l’influence des opinions publiques. Les suspensions de comptes, comme celles de @CordierAlice2 et @Occidentis1, rappellent que ces plateformes, bien qu’elles soient privées, exercent un pouvoir considérable sur le débat public.
La question de la régulation des contenus sur les réseaux sociaux est plus que jamais d’actualité, et les décisions prises par ces entreprises peuvent avoir des répercussions importantes sur la pluralité des voix et des opinions.
Voir également :
Qui est Alice Cordier, cette militante proche de l’Extrême-Droite ?
Vers une régulation des réseaux sociaux ?
Face à ces suspensions controversées, certains plaident pour une régulation plus stricte des réseaux sociaux, qui garantirait une gestion plus équitable et transparente des contenus.
D’autres, au contraire, estiment qu’il serait dangereux de limiter la liberté des plateformes à modérer les contenus selon leurs propres règles. La suspension de comptes influents, quel que soit leur bord politique, montre l’importance de définir un cadre clair pour le respect de la liberté d’expression en ligne.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.