Instagram a supprimé plusieurs comptes Instagram liés à des milieux de droite et d’extrême droite, cela a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Parmi les comptes ciblés, celui de @Frontieresmedia, anciennement connu sous le nom de Livre Noir, a été supprimé sans préavis. Cette décision a suscité l’indignation, notamment de Marguerite Stern, autrice de l’ouvrage « TRANSMANIA : enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre. »
La censure en question : Suppression de Frontieresmedia par Instagram
La suppression de Frontieresmedia par Instagram n’est pas le premier cas ces derniers jours de comptes censurés. Plusieurs comptes Instagram, proches de milieux conservateurs et d’extrême droite, ont été supprimés de la plateforme. Cette vague de suppression ne se limite pas à @Frontieresmedia.
Parmi les autres victimes, des comptes tels que @CordierAlice2, @BonneDroite, @ASLA_asso, @gannat_JEG, @CocardeEtud, @Occidentis1, et @davodfromparis. La nature de cette action de la part d’Instagram soulève des questions sur l’ampleur de la censure appliquée par la plateforme, et surtout sur ses critères.
Marguerite Stern, connue pour son combat contre certaines dérives idéologiques, n’a pas tardé à réagir. Elle a exprimé sa consternation face à cette série de suppressions. Sur Twitter, actuel X, elle a dénoncé cette situation en ces termes :
« Ce qui se passe est très grave. C’est une atteinte à la liberté d’expression. J’espère que des responsables politiques vont se saisir de la question et auditionner Instagram France. Car la volonté de censure organisée est méthodique et claire. Ne prenez pas ça à la légère. Nous devons tous réagir. »
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Une vague de censure sans précédent
Les réseaux sociaux, et particulièrement Instagram, sont souvent perçus comme des espaces de libre expression, où les idées peuvent être débattues et confrontées.
Mais ces récentes suppressions massives de comptes associés à des mouvances de droite et d’extrême droite interrogent sur l’impartialité et la transparence de la modération opérée par Instagram.
Les réactions sur les réseaux sociaux n’ont pas tardé à faire grand bruit. De nombreux internautes ont partagé leur incompréhension et leur colère face à ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante de la liberté d’expression. L’un d’entre eux a exprimé son indignation en ces termes :
« Merci d’en parler. C’est tout simplement ahurissant. Les comptes visés sont des comptes légalistes, dont certains des médias installés avec des accréditations. Juste hallucinant. »
Un climat de méfiance renforcé par des décisions unilatérales
Les suppressions de comptes s’inscrivent dans un contexte où de plus en plus de voix s’élèvent contre ce qui est perçu comme une censure sélective des grandes plateformes numériques. Pour certains, ces mesures relèvent d’une volonté de limiter la portée des idées conservatrices ou nationalistes sur les réseaux sociaux.
Un internaute ne manque pas de rappeler : « Insta et Facebook (même entreprise) sont depuis un moment tombés sous la pression des lobbyistes islamiques. (C’est ce qui arrive quand tu acceptes des capitaux Qataris…) ce n’est pas sans contrepartie… »
Ce type de commentaire reflète une méfiance croissante envers les grandes plateformes numériques, accusées de céder à des pressions politiques ou économiques.
Les implications pour la liberté d’expression en France
La suppression de ces comptes pose la question de l’équilibre entre la modération nécessaire pour lutter contre les contenus haineux et la préservation de la liberté d’expression. La France, où le débat sur la liberté d’expression est particulièrement vif, se trouve une nouvelle fois confrontée à cette problématique.
La réaction de Marguerite Stern est montre un malaise plus large ressenti par une partie de la population. Pour elle, il est essentiel que des responsables politiques se penchent sur cette question et demandent des comptes à Instagram France.
L’idée de voir des plateformes privées jouer un rôle aussi important dans la régulation du débat public en ligne suscite des inquiétudes, notamment sur la transparence et l’équité des processus de modération.
Des réactions politiques attendues
Face à cette situation, il est légitime de se demander si les responsables politiques prendront des mesures pour encadrer plus strictement les pratiques de modération des réseaux sociaux.
Dans un contexte où ces plateformes occupent une place centrale dans le débat public, leur pouvoir de censurer ou non certaines voix devient un enjeu démocratique majeur.
Marguerite Stern, par son appel sur Twitter, espère que cette vague de censure ne passera pas inaperçue et qu’elle suscitera un débat national sur la régulation des réseaux sociaux.
La suppression des comptes liés à des courants de pensée particuliers soulève des questions sur les valeurs que les plateformes souhaitent promouvoir et protéger.
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Le cas du compte @Frontieresmedia et des autres comptes supprimés pose la question du rôle des réseaux sociaux dans la société contemporaine. Alors que ces plateformes sont devenues des espaces de communication incontournables, leur pouvoir sur le débat public est inquiétant.
La France, avec sa tradition de protection de la liberté d’expression, pourrait bien devenir un champ de bataille dans la lutte pour une régulation plus équilibrée des réseaux sociaux. Le débat sur la censure, qu’elle soit perçue ou réelle, n’en est qu’à ses débuts.
Les prochaines semaines on s’attend à ce que les responsables politiques se saisissent de cette question et si Instagram devra répondre de ses actions devant les autorités.
Quoi qu’il en soit, la suppression de ces comptes a réveillé un sentiment de méfiance et de frustration parmi de nombreux utilisateurs, qui craignent de voir leur liberté d’expression de plus en plus limitée.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.