Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? La question qui tue

Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ?

«Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? » Selon une récente étude du Conseil scientifique de l’Éducation nationale (Csen), les élèves de sixième éprouvent des difficultés notables dans cette matière fondamentale que sont les mathématiques.

« Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? »

Une question aussi basique que « Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? » a du mal a trouvé de réponse en 6e. Une étude du Csen montre une méconnaissance inquiétante des fractions parmi les élèves à l’entrée du collège.

La notion de quart d’heure est mal interprétée par près de la moitié d’entre eux. Seuls 22% parviennent à placer correctement la fraction 1/2 sur une ligne graduée, un constat d’autant plus surprenant que comprendre les nombres décimaux et les fractions est essentiel pour le développement de compétences mathématiques solides.

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Des erreurs révélatrices d’une mauvaise compréhension

Beaucoup d’élèves semblent manipuler les nombres sans véritablement en saisir le sens. Ainsi, les confusions sont courantes, notamment entre 1/2 et 1,2 ou encore entre 2/1 et 2,1.

Ce manque de discernement se révèle encore plus préoccupant lorsqu’il s’agit de réaliser des calculs avec des nombres décimaux, où les erreurs sont monnaie courante.

Un problème transversal touchant tous les milieux

Loin d’être restreint à une certaine catégorie sociale, ce déficit de compréhension à la question «Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? »est observé à travers tous les milieux.

Bien que les taux d’erreurs soient respectivement de 85% en éducation prioritaire et 75% hors éducation prioritaire, ces chiffres restent alarmants. À noter également, une disparité entre les sexes, les filles commettant plus d’erreurs que les garçons.

Une stagnation inquiétante

Le constat est d’autant plus sombre que cette tendance ne semble pas s’inverser avec le temps. Aucune amélioration n’a été notée sur les trois dernières années. Pire encore, en seconde, 45% des élèves continuent d’échouer sur des opérations impliquant des fractions simples.

À l’échelle internationale, les élèves français accumulent du retard, se positionnant en queue de peloton en Europe.

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Un enseignement à repenser pour une meilleure assimilation

Face à ce constat, le Csen propose des solutions pour remédier à cette situation. Il est crucial d’introduire les concepts mathématiques plus tôt et de manière progressive.

Alors que décimaux et fractions sont actuellement enseignés au CM1 et CM2, cette introduction tardive pourrait être l’une des causes majeures des confusions observées.

Le Csen préconise donc une approche anticipée, en conseillant d’enseigner certains termes fondamentaux dès le CP. De plus, il serait judicieux d’adopter des méthodes d’enseignement plus concrètes dès le plus jeune âge.

La méthode de Singapour, saluée pour son efficacité à l’international, pourrait bien être une source d’inspiration pour revoir notre manière d’enseigner les mathématiques en France.

« Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? »
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