Amandine Roy et Natacha Rey, ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir propagé une fausse information en affirmant que Brigitte Macron serait en réalité une femme transgenre. Cette rumeur, qui a circulé massivement sur les réseaux sociaux depuis 2021, a conduit s’est finalement terminé par un procès.
Jean-Michel Trogneux : Amandine Roy et Natacha Rey condamnées
Amandine Roy et Natacha Rey condamnées par la justice pour avoir rependu que Brigitte Macron était Jean-Michel Trogneux. La rumeur a fait le tour du monde, notamment pendant la campagne présidentielle aux États-Unis.
Cette infox, alimentée par une vidéo publiée sur YouTube en 2021, a largement contribué à diffuser une fausse histoire sur la première dame de France. Le tribunal correctionnel de Paris a mis un terme à cette affaire en rendant un jugement qui condamne fermement les deux propagatrices de cette rumeur mensongère.
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Un procès pour diffamation publique
Brigitte Macron, qui avait porté plainte en janvier 2022 pour diffamation publique contre Amandine Roy et Natacha Rey, a obtenu gain de cause devant la justice. Le tribunal a infligé une amende de 500 euros avec sursis à chacune des accusées, tout en les condamnant à verser des dommages et intérêts conséquents.
Ainsi, elles devront payer 8 000 euros à Brigitte Macron pour le préjudice subi, ainsi que 5 000 euros à Jean-Michel Trogneux, le frère de la première dame, injustement impliqué dans cette affaire. Bien que Brigitte Macron n’ait pas assisté ni au procès ni à l’énoncé du jugement, son avocat a souligné l’importance de cette décision.
Ce verdict marque un coup d’arrêt à la diffusion d’une rumeur qui a profondément blessé la première dame et sa famille, en plus d’avoir causé un préjudice à l’image publique de la présidence.
Une vidéo YouTube à l’origine de la rumeur sur Jean-Michel Trogneux
C’est par l’intermédiaire d’une longue vidéo de plus de quatre heures publiée sur YouTube que la rumeur autour de Jean-Michel Trogneux a pris de l’ampleur. Amandine Roy, présentée comme médium, y interviewait Natacha Rey, décrite comme journaliste indépendante.
Ensemble, elles ont construit une théorie autour de l’identité de Brigitte Macron, dont le vrai nom serait Jean-Michel Trogneux, elles qualifiaient alors la supercherie de « mensonge d’État » et d’« escroquerie ».
Durant cette vidéo, des photos de Brigitte Macron et de sa famille étaient montrées, les deux femmes évoquent même des opérations chirurgicales qui auraient permis à Brigitte Macron de cacher sa véritable identité.
Leurs affirmations allaient jusqu’à remettre en question la maternité de Brigitte Macron. Amandine Roy et Natacha Rey soutenaient qu’elle n’était pas la mère de ses enfants.
En quelques jours, cette vidéo a été largement partagée sur les réseaux sociaux et a alimenté la rumeur en lui donnant une dimension internationale. Le fait que la campagne présidentielle américaine battait son plein à ce moment-là a renforcé l’écho de cette théorie absurde.
Une propagation de la rumeur aux États-Unis
L’influence des réseaux sociaux, combinée à une méfiance croissante envers les institutions et les figures politiques, a permis à cette infox de traverser les frontières. Aux États-Unis, cette rumeur a été reprise dans certains cercles conspirationnistes en pleine période de la campagne présidentielle.
Le mécanisme de diffusion de fausses informations sur Internet a une nouvelle fois montré sa redoutable efficacité, donnant à des théories sans fondement un espace pour se développer et toucher un large public.
Mais cette campagne de désinformation qui cible Brigitte Macron n’est pas un cas isolé. D’autres femmes politiques ont déjà été victimes d’attaques similaires. Michelle Obama, ancienne Première Dame des États-Unis, a elle aussi été visée par des rumeurs transphobes, propagées dans les mêmes cercles complotistes.
Ces fausses informations, basées sur des préjugés et des théories du complot, trouvent un écho particulièrement inquiétant dans certains milieux sur les réseaux sociaux.
L’impact de l’affaire Jean-Michel Trogneux sur Brigitte Macron et sa famille
Si la première dame de France n’a jamais pris la parole publiquement sur cette affaire Jean-Michel Trogneux, son avocat a insisté sur le préjudice considérable causé par cette rumeur.
La diffusion massive de fausses informations a non seulement entaché la réputation de Brigitte Macron, mais elle a également porté atteinte à sa vie personnelle et à celle de ses proches.
Jean-Michel Trogneux, son frère, a également été directement touché dans cette rumeur absurde, et a lui aussi subi les conséquences de cette campagne de diffamation. Les poursuites judiciaires engagées par Brigitte Macron et son frère ne se sont pas limitées à la France.
L’avocat de la première dame a d’ailleurs précisé que d’autres actions en justice sont en cours, à la fois sur le territoire français mais également à l’étranger, visant à obtenir réparation et à mettre un terme définitif à la diffusion de ces mensonges.
Une condamnation pour l’exemple
Le tribunal correctionnel de Paris, en infligeant des amendes et des dommages et intérêts à Amandine Roy et Natacha Rey dans l’affaire Jean-Michel Trogneux, a souhaité envoyer un signal clair : la propagation de fausses informations, notamment à l’égard de personnalités publiques, ne restera pas impunie.
Cette décision de justice montre que la diffamation, en particulier lorsqu’elle touche à des sujets aussi sensibles que l’identité de genre et la vie privée, est une infraction grave qui doit être sanctionnée.
Les deux femmes condamnées devront donc non seulement s’acquitter des amendes, mais elles devront également verser un total de 13 000 euros à Brigitte Macron et à son frère.
Une sanction qui, bien que symbolique pour certaines, constitue un rappel fort de l’importance de la responsabilité dans la diffusion d’informations, surtout à l’ère des réseaux sociaux.
Affaire Jean-Michel Trogneux : L’importance de lutter contre les infox
Cette affaire Jean-Michel Trogneux démontre une fois de plus la nécessité de lutter activement contre la propagation des infox.
Avec l’essor des réseaux sociaux, la diffusion de fausses informations est devenue un véritable fléau, capable de nuire gravement à la réputation des personnalités publiques, mais aussi de diviser l’opinion publique et de semer la confusion dans la société.
Brigitte Macron, malgré son statut de première dame, n’est pas la seule à avoir été victime de telles attaques. Le phénomène des théories du complot, qu’elles soient basées sur des préjugés sexistes, racistes ou transphobes, touche de plus en plus de personnalités.
Il est donc essentiel de rappeler l’importance de la vérification des sources et de la prudence face à la diffusion de rumeurs non fondées.
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Un précédent judiciaire
La condamnation d’Amandine Roy et de Natacha Rey par le tribunal correctionnel de Paris constitue un précédent important dans la lutte contre la diffamation et les fake news.
Ce jugement envoie un message fort à ceux qui, derrière l’écran de leur ordinateur, s’imaginent pouvoir impunément salir la réputation des autres. Brigitte Macron, en portant cette affaire devant la justice, a voulu défendre son honneur, mais aussi celui de sa famille, contre des attaques indignes.
L’affaire rappelle la vigilance nécessaire face aux fausses informations qui circulent de plus en plus rapidement sur les réseaux sociaux. La transparence et la responsabilité sont des enjeux importants pour préserver une société informée et respectueuse des droits de chacun.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
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