Le rappeur Booba est de nouveau dans le viseur de la justice. Mis en examen pour harcèlement aggravé contre Demdem, l’ex-compagne de Gims, il écope d’une interdiction de contact.
En bref
- Placé en garde à vue mercredi 15 octobre à Paris, Booba a été présenté à un juge d’instruction.
- Accusé de cyberharcèlement moral depuis 2018, causant plus de huit jours d’incapacité de travail à la plaignante.
- Messages injurieux sur réseaux sociaux, qualifiant Demdem de « pondeuse » ou « catin », relayés par ses fans.
- Le titre Dolce Camara (avec SDM) cible explicitement Demdem, vu comme le « point culminant » des faits.
- Libéré sous contrôle judiciaire, Booba ne peut plus contacter Demdem par aucun moyen.
Booba est mis en examen dans une affaire de cyberharcèlement sur Demdem. Le « Duc de Boulogne », n’en finit donc plus avec les tribunaux. Déjà mis en examen en 2023 pour harcèlement moral aggravé contre l’influenceuse Magali Berdah, il affronte aujourd’hui une nouvelle vague d’accusations. Tout part d’une plainte déposée en août 2024 par Gims et Demdem, sa compagne de longue date et mère de quatre de ses enfants.
Demdem, victime de la guerre Booba et Gims
Les faits remontent à 2018 : une série d’attaques sur Internet, généralement des moqueries sur le physique de Gims ou des messages privés injurieux à l’égard Demdem (« Passe le salam à ton fils de pute de mari »), les paroles de chanson y passent aussi.
Ces échanges sont alors amplifiés par la communauté de fans de Booba, ce qui crée un « cyberharcèlement effroyable », selon les plaignants.
Booba et Gims sont deux mastodontes du rap qui s’affrontent depuis des années dans le rapgame. Anciens complices chez Time Bomb, leur rivalité a viré au vinaigre avec des clash sur les réseaux sociaux. Demdem, discrète mais cible récurrente de Booba, paie les pots cassés.
La plainte vise non seulement Booba, mais aussi l’effet boule de neige : ses followers, encouragés, ont inondé les réseaux de haine. Un schéma vu ailleurs dans le rap, où les clashs virent à l’obsession collective.
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Comment Booba se retrouve mis en examen ?
L’enquête, ouverte en septembre 2024 par le parquet de Paris, s’appuie sur des captures d’écran et des témoignages. Parmi les griefs : des posts relayant des photos dégradantes de Gims sans lunettes, des insultes directes à Demdem…
Et il y a surtout ce refrain de Dolce Camara : « On les aime fraîches, bien michtos, qui savent accueillir comme Demdem ». Les avocats de Booba, Marie Roumiantseva et Gilles Vercken, défendent la « libre expression artistique ». Pour eux, poursuivre des lyrics relèverait de la censure.
Pourtant, le juge a retenu des faits aggravés : ITT supérieure à huit jours, avec peines encourues de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Les parties civiles se taisent. L’avocat de Gims, David-Olivier Kaminski, n’a pas commenté. Côté Booba, mutisme total. Sur X, les réactions sont nombreuses : fans divisés entre « beef légitime » et « harcèlement toxique ». Certains rappellent des insultes passées de Demdem envers la fille de Booba, c’est une riposte, affirment-ils. nt.

Emilia, je rédige pour les rubriques lifestyle, je scrute tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux ! Experte Netflix et voyage au bout du monde ! J’écris sur des sujets lifestyle, people, psychologies. Je vous partage mes inspirations ! #inspiration #idéecadeau #moodboard
















