Annulation de l’agrément anti-corruption d’Anticor : une atteinte grave à la démocratie ?

anti cor perd son agrément

Le Tribunal administratif a récemment pris une décision qui suscite des préoccupations quant à la défense de la lutte contre la corruption. L’agrément anti-corruption d’Anticor a été annulé rétroactivement au 2 avril 2021.

Anticor perd son agrément

Cette décision remet en question la capacité de l’association à agir en tant que représentante de l’intérêt général dans les affaires de corruption, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’impact sur la démocratie et les libertés associatives. Voici le tweet de l’association qui divulgue l’information :

Pour protéger Alexis Kohler ? 

Une personne revient souvent dans cette perte d’agrément d’Anticor : Alexis Kohler. Pourquoi ? On peut voir que durant un Complément d’enquêtes sur France 2, le président était très véhément au sujet d’Anticor, interrogé justement au sujet de son proche conseillé Alexis Kohler. C’était en effet l’association Anticor qui avait porté plainte contre son collaborateur et ami Alexis Kohler.

Nouvelle demande d’agrément déposée par Anticor

Suite à cette annulation, Anticor a immédiatement soumis une nouvelle demande d’agrément dans l’espoir de retrouver ses capacités d’action devant la justice.

L’association appelle les autorités à intervenir afin de rétablir rapidement l’agrément, mais aussi fait un appel aux dons, afin de poursuivre son rôle dans la défense de l’intérêt général et la lutte contre la corruption.

Un enjeu crucial pour Anticor

L’agrément dont Anticor bénéficiait précédemment lui permettait d’engager des poursuites au nom de l’intérêt général dans les affaires de corruption. C’était un outil essentiel pour l’association, qui a consacré de nombreuses années à la lutte contre la corruption et à la défense des principes démocratiques.

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Les conséquences de la perte de cet agrément

La révocation de l’agrément a des conséquences significatives pour Anticor, limitant sa capacité à mener des actions judiciaires dans la lutte contre la corruption et la préservation de l’intégrité publique.

Cela soulève des interrogations quant à la volonté réelle des autorités de combattre efficacement la corruption, un enjeu fondamental pour maintenir la transparence, l’équité et l’égalité devant la loi.

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Un appel à rétablir l’agrément d’Anticor

Face à cette situation préoccupante, pour de nombreux internautes et personnalités politiques, il est urgent que les mesures nécessaires soient prises pour rétablir l’agrément d’Anticor.

Selon eux, cela est essentiel pour permettre à l’association de continuer à jouer son rôle crucial dans la défense de l’intérêt général et la lutte contre la corruption. Une telle action est indispensable pour préserver l’État de droit et renforcer la confiance dans nos institutions ?

Des propositions de réforme

Pour éviter de tels problèmes à l’avenir, certaines voix suggèrent que la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) soit chargée de délivrer les agréments anti-corruption. Cette proposition vise à garantir une plus grande indépendance et impartialité dans le processus d’octroi de ces agréments.

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