Stellantis, le géant de l’automobile, prépare un plan de production qui sera dévoilé à la mi-novembre. Ce programme est particulièrement attendu, tant par les employés que par les observateurs de l’industrie automobile, car il couvrira une période de trois ans pour chacune des usines françaises du groupe. Dans un contexte de baisse des ventes automobiles et de chômage partiel prolongé dans plusieurs sites, ce plan suscite inquiétude et espoir au sein de la main-d’œuvre. Voici les enjeux et les perspectives de cette annonce cruciale.
Stellantis : Un plan de trois ans pour chaque site automobile
Le plan de production à venir s’étendra sur trois ans et concernera chacune des usines automobiles françaises de Stellantis. Alors que les ventes automobiles sont en nette diminution, ce qui impacte directement la production et l’emploi, ce programme vise à redéfinir la stratégie industrielle du groupe.
La situation actuelle n’est pas sans conséquence : le chômage partiel se prolonge dans plusieurs usines, une mesure temporaire qui inquiète les employés, à l’heure où la demande pour les véhicules ne semble pas repartir à la hausse.
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Cette annonce intervient à un moment critique pour le groupe qui, depuis la fusion de PSA et FCA, cherche à trouver un nouvel équilibre entre production, rentabilité, et emploi dans un marché en mutation profonde. L’incertitude sur l’avenir de certaines usines, notamment celle de Poissy, accentue les préoccupations.
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L’usine de Poissy au cœur des débats
Le sort de l’usine de Poissy, la dernière grande usine Stellantis en Île-de-France, sera un sujet central des discussions lors de la présentation du plan. Actuellement, cette usine est dédiée à l’assemblage des SUV Opel Mokka et DS3 Crossback, mais des doutes subsistent quant à son avenir à long terme.
Les employés de Poissy attendent donc les annonces de novembre avec une attention particulière, d’autant que des manifestations ont déjà eu lieu pour exprimer leurs préoccupations.
Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines de Stellantis, a profité du Mondial de l’auto pour confirmer ces informations, ce qui alimente encore plus l’impatience des salariés qui craignent des réductions d’effectifs ou des restructurations majeures.
Le télétravail, Un outil d’attraction pour la jeune génération
Dans un autre registre, Stellantis met en avant le télétravail comme un levier stratégique pour attirer de nouveaux talents, en particulier les jeunes employés. Le groupe a instauré un mode de travail flexible où ceux qui y sont éligibles peuvent télétravailler jusqu’à 50% du temps, soit deux à trois jours par semaine.
Cette flexibilité permet à Stellantis d’adapter le rythme de travail en fonction des besoins de production, tout en offrant aux employés un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Si cette mesure est bien perçue par une partie des salariés de Stellantis, elle doit néanmoins s’ajuster aux impératifs de production. La flexibilité de ces jours de télétravail pourrait être réévaluée en fonction des exigences opérationnelles, notamment lors des pics de production.
Un Plan d’Actionnariat Salarié étendu en 2024
Outre les enjeux de production et d’emploi, Stellantis a également annoncé un plan d’actionnariat salarié qui sera élargi en novembre 2024. Cette initiative concernera près de 230 000 salariés à l’échelle mondiale, ce qui représente une démarche inédite pour le groupe.
Le but ? Impliquer davantage les employés dans le succès de l’entreprise en leur permettant de devenir actionnaires, sans imposer de montant minimum pour y participer. L’entreprise prévoit même d’abonder à 100% les sommes investies par les salariés, jusqu’à un plafond de 1 000 euros.
Actuellement, l’actionnariat salarié représente 1,8% du capital de Stellantis, mais le groupe a pour ambition d’augmenter cette part à 5% progressivement.
Cette politique d’actionnariat vise à renforcer le lien entre les employés et la réussite de l’entreprise, tout en leur offrant une forme de reconnaissance et de motivation supplémentaire.
Un marché automobile en mutation : Les défis de Stellantis
Stellantis, comme l’ensemble des acteurs de l’industrie automobile, est confronté à des défis majeurs. La transition vers des véhicules électriques, les incertitudes liées à la demande mondiale et les fluctuations économiques posent de nouvelles contraintes pour le groupe.
Le plan de production attendu en novembre devra répondre à ces défis tout en assurant la compétitivité des sites français. Dans ce contexte, la question de la pérennité des emplois reste au cœur des préoccupations des salariés de Stellantis.
Les annonces concernant des fermetures d’usines, même temporaires, ou des réductions d’effectifs pourraient déclencher des mouvements sociaux plus amples. Les syndicats, déjà mobilisés, ont prévenu que toute décision impactant les emplois serait sévèrement contestée.
Une mobilisation des salariés face aux incertitudes
Les récentes manifestations des employés lors du Mondial de l’auto témoignent de l’inquiétude grandissante Stellantis. Les salariés craignent que le plan de production n’apporte pas les réponses espérées et que des restructurations viennent fragiliser leur situation.
L’usine de Poissy, en particulier, représente un symbole de cette lutte pour la préservation de l’emploi en Île-de-France.
D’ici novembre, les discussions entre la direction de Stellantis et les représentants syndicaux seront déterminantes pour apaiser les tensions et trouver un compromis qui puisse permettre de maintenir les sites en activité tout en respectant les objectifs économiques du groupe.
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Des enjeux de taille pour l’avenir de Stellantis en France
Le plan de production qui sera présenté en novembre s’annonce déterminant pour l’avenir des sites français de Stellantis. Entre l’évolution de la demande automobile, la transition écologique, et les attentes des salariés, le groupe devra faire preuve de stratégie et d’adaptation.
Le sort de l’usine de Poissy, la gestion du chômage partiel et l’élargissement de l’actionnariat salarié sont autant de sujets qui dessineront le futur industriel et social de Stellantis.
Les employés, de leur côté, attendent ces annonces avec anxiété et espèrent que l’avenir de leur emploi sera assuré dans un marché automobile en pleine mutation. D’un autre coté, en Italie, ce sont les usines Stellantis qui entrent mouvement de déblayage dès ce vendredi.

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