L’émission Quotidien de Yann Barthès en chute libre pendant le Roland-Garros, avec des audiences en baisse. La concurrence du tennis et des polémiques internes menacent-elles le talk-show star de TMC ?
En bref
Roland-Garros écrase la concurrence : La retransmission du tournoi sur France 2 a attiré des millions, Quotidien se trouve alors éclipser.
Chute drastique pour Quotidien : La première partie tombe à 496 000 téléspectateurs, un record négatif pour la saison.
C à vous résiste mieux : Malgré une baisse, l’émission d’Anne-Élisabeth Lemoine conserve plus d’un million de fidèles.
Polémiques internes : Des salariés de Quotidien dénoncent des tensions qui impacteraient peut-être l’image de l’émission.
Un tournant pour Yann Barthès ? : La fin de TPMP n’a pas boosté Quotidien, contrairement aux attentes.
Jeudi 29 mai 2025, Quotidien a vécu une soirée cauchemardesque. Face à la montée en puissance de Roland-Garros sur France 2, l’émission de Yann Barthès a enregistré ses pires audiences de la saison, avec une première partie à seulement 496 000 téléspectateurs (3,6 % de PDA) et une deuxième à 729 000 (4,4 %). Même la dernière partie, pourtant plus courte, n’a convaincu que 1,47 million de personnes. Pendant ce temps, C à vous sur France 5, bien que touchée, limite la casse avec un million de fidèles.
Roland-Garros 2025 monopolise le PDA de France
Roland-Garros 2025 a monopolisé l’attention des spectateurs. Avec une hausse de 4,7 points d’audience par rapport à la veille, le tournoi de tennis s’impose comme un rouleau compresseur.
Les matchs diffusés sur France 2 ont détourné les téléspectateurs des talks habituels, un phénomène classique lors des grands événements sportifs. Quotidien, qui mise sur son ton satirique et ses invités, n’a pas su rivaliser avec l’attrait des courts de terre battue.
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Quotidien peine même en l’absence de TPMP
Malgré l’absence de Touche pas à mon poste (C8) depuis fin février, Quotidien n’a pas capté le public de Cyril Hanouna, note Clément Garin. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la première partie a perdu 0,5 point de PDA en 24 heures, et la deuxième partie est tombée à son plus bas niveau historique.
Même les invités prestigieux, comme Marguerite de la Star Academy ou Louane récemment, n’ont pas inversé la tendance. Cette stagnation surprend, alors que l’émission dominait encore TPMP en début d’année.
Des tensions internes en cause ?
Des salariés dénoncent des conditions de travail difficiles, ce qui pourrait ternir l’image de l’émission. Ces critiques, bien que non détaillées, coïncident avec une période où Quotidien peine à maintenir son aura. Les téléspectateurs pourraient-ils bouder le programme face à ces révélations ?
En comparaison, C à vous s’en sort mieux. La première partie de l’émission reste solide avec un million de téléspectateurs (7,9 % de PDA), malgré une chute notable pour C à vous, la suite (430 000 pour la première partie).
La dynamique positive de France 5, notamment lors d’événements comme le Festival de Cannes, montre une résilience que Quotidien semble perdre.
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Foire aux questions
1. Pourquoi Quotidien a-t-il perdu autant de téléspectateurs ?
La concurrence de Roland-Garros, un événement sportif majeur France, a capté une large audience. Les tensions internes et l’absence de rebond post-TPMP aggravent la situation.
2. C à vous est-elle aussi impactée ?
Oui, mais moins sévèrement. L’émission conserve un socle fidèle et bénéficie d’une image stable, malgré une baisse pour C à vous, la suite.
3. Les polémiques internes affectent-elles Quotidien ?
Possiblement. Les critiques des salariés, relayées sur X, pourraient entacher la réputation de l’émission, même si l’impact direct reste à confirmer.
4. Roland-Garros peut-il encore nuire à Quotidien ?
Oui, tant que le tournoi est diffusé, il risque de dominer l’access prime-time, surtout avec des matchs à fort enjeu.
5. Yann Barthès peut-il inverser la tendance ?
Avec des ajustements éditoriaux ou des invités marquants, Quotidien pourrait regagner du terrain, mais un repositionnement semble nécessaire.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
