L’ex-champion paralympique Oscar Pistorius, aujourd’hui âgé de 37 ans, devrait retrouver la liberté sous conditions en janvier 2024. Condamné en 2016 à une peine de 13 ans et cinq mois pour le meurtre de Reeva Steenkamp, sa petite amie, Oscar Pistorius est emprisonné depuis 2013. Le Département des Services Correctionnels d’Afrique du Sud a annoncé cette décision, un tournant majeur dans cette affaire qui a captivé l’opinion publique mondiale.
Les conditions de libération d’Oscar Pistorius
La libération conditionnelle d’Ocar Pistorius, prévue pour le 5 janvier 2024, s’inscrit dans le cadre d’un programme de réhabilitation visant à corriger les comportements délictueux.
???????? Oscar #Pistorius sortira de prison début janvier.
L'ancien champion paralympique sud-africain a été condamné pour avoir assassiné sa petite amie en 2013.
Rappel des faits signé @serine_bey et Laurent Berstecher ⤵️ pic.twitter.com/paDmo9bJCL
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) November 24, 2023
Durant cette période, il sera étroitement surveillé par les autorités jusqu’à la fin de sa peine. Cette démarche implique également la participation d’Oscar Pistorius à des programmes de réintégration et de thérapie, conformément aux recommandations de la commission des libérations conditionnelles.
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Réactions autour de la libération
June Steenkamp, la mère de Reeva, a exprimé une certaine résignation quant à la libération anticipée d’Oscar Pistorius. Elle se dit inquiète en ce qui concerne les « importants problèmes de colère » de l’athlète. Pour June Steenkamp ces problèmes de colères est un réel souci sécuritaire pour les femmes qui pourraient entrer en contact avec lui à l’avenir.
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Le tragique événement de la Saint-Valentin 2013
L’affaire qui a vu l’incarcération d’Oscar Pistorius a débuté le jour de la Saint-Valentin en 2013, lorsque Oscar Pistorius a tué Reeva Steenkamp en tirant à plusieurs reprises à travers la porte d’une salle de bain.
Le sportif, alors surnommé « Blade Runner » en raison de ses prothèses de course, a plaidé la méprise, croyant à la présence d’un cambrioleur. Les procureurs témoins ont soutenu qu’il s’agissait d’un acte intentionnel, motivé par la colère.
Oscar Pistorius s’était vu refuser une libération anticipée en mars, en raison d’une période de détention minimale non respectée. Cette décision a été par la suite reconsidérée comme une erreur par la Cour Constitutionnelle d’Afrique du Sud. Cette réévaluation a mené à la décision de sa libération conditionnelle en janvier 2024.
La situation d’Oscar Pistorius reste un sujet de débat public. Sa libération conditionnelle représente un nouveau chapitre dans une histoire qui continue de susciter des réactions partout dans le monde, surtout en Afrique du Sud.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.