Mohamed Camara masque le logo arc-en-ciel contre l’homophobie avec du scotch blanc. Ce geste du milieu de terrain de l’AS Monaco a enflammé les réseaux sociaux. Les internautes sont divisés entre soutiens et critiques envers le milieu de terrain de l’AS Monaco.
Mohamed Camara, un homophobe ?
Mohamed Camara accusé d’homophobie pour avoir masqué le logo arc-en-ciel contre l’homophobie avec du scotch blanc. Pour la 38ème journée de Ligue 1, la LFP avait réintroduit le patch arc-en-ciel sur les maillots des joueurs, une initiative qui vise à lutter contre l’homophobie et à promouvoir l’inclusion.
La réaction de certains joueurs, dont Mohamed Camara et Mostafa Mohamed de Nantes, qui a refusé de jouer contre Monaco, montre que certains joueurs sont réfractaires à cette campagne.
Ce n’est pas la première fois que des joueurs expriment leur mécontentement face à cette initiative. L’année dernière, Gana Gueye avait refusé de jouer pour cette même cause, un acte qui avait déjà suscité de vives réactions.
Cette fois-ci, le geste de Mohamed Camara qualifié d’homophobie a particulièrement choqué car il a non seulement masqué le logo, mais a également choisi de ne pas participer à la photo officielle avant le match.
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Des sanctions demandées contre Mohamed Camara
Les réactions n’ont pas tardé à se manifester contre la supposée homophobie de Mohamed Camara. De nombreux supporters et observateurs du football ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme un affront à la lutte contre l’homophobie.
Des appels à des sanctions fermes contre Mohamed Camara et son club, l’AS Monaco, se sont multipliés, certains qualifient le comportement du joueur de 24 ans d’inadmissible. L’initiative de la LFP, bien qu’acclamée par beaucoup pour son engagement en faveur de l’inclusion, divise néanmoins les supporters.
Certains soutiennent pleinement la campagne et estiment que des mesures disciplinaires strictes doivent être prises pour les joueurs accusés d’être homophobes. D’autres, en revanche, critiquent l’obligation imposée aux joueurs de porter ce patch en estimant que cela va à l’encontre de la liberté individuelle.
La Ligue de Football Professionnel organise régulièrement des actions pour sensibiliser le public sur diverses causes sociales. Pour ce faire, elle utilise les matchs de fin de saison pour maximiser l’impact de ces initiatives.
Le patch arc-en-ciel, symbole de soutien à la communauté LGBTQ+, fait partie de cet engagement annuel de la LFP à promouvoir l’égalité et l’inclusion dans le sport.
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Une campagne à renforcer
Le geste de Mohamed Camara jugé homophobe contraste avec l’esprit de la campagne de LFP. Mais parallèlement, est-il nécessaire d’obliger les joueurs à porter des patchs qu’ils ne désirent pas ? Finalement, cela ne semble pas renforcer l’homophobie ?
Cet incident lors du match entre Nantes et Monaco rappelle que la route vers l’acceptation et l’inclusion est encore longue.
Il appartient désormais à la LFP et aux clubs de trouver des moyens pour renforcer leur message et s’assurer que de tels gestes ne se reproduisent plus. Mais il est tout aussi important de respecter la divergence des joueurs.
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