10 juillet_ Conseil de Paris, Mélody Tonolli, adjointe d’Anne Hidalgo, a qualifié certains élus de l’opposition de « bouffons », suite à leurs critiques du « Pacte parisien pour les quartiers populaires » qu’elle était venue défendre. Ce pacte qui vise à favoriser les quartiers en fonction de leur taux de résidents étrangers, a suscité des réactions vives et partagées.
Mélody Tonolli : des élus de l’opposition de « bouffons » ?
Mélody Tonolli traite de « bouffons » des élus de l’opposition au Conseil de Paris qui n’étaient pas d’accord avec le pacte parisien pour les quartiers populaires.
Présenté comme une réponse aux défis des quartiers populaires, ce pacte prévoit plusieurs mesures. Parmi elles, le petit-déjeuner gratuit à l’école et un pass culture local. Ces initiatives n’ont pas convaincu l’ensemble des élus.
Jack-Yves Bohbot, par exemple, a émis des doutes sur l’efficacité réelle du plan pour les classes populaires. Franck Margain, quant à lui, a comparé le plan à de l’art abstrait. Il note son manque de clarté et de pragmatisme. Jean-Baptiste Olivier a été encore plus sévère, il accuse la politique de la ville de créer des ghettos.
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Mélody Tonolli répond aux critiques
Face à ces attaques, Mélody Tonolli n’a pas mâché ses mots. Elle a raillé les critiques des élus de droite, les qualifiant de « farces » et a directement traité ses opposants de « comiques » et de « bouffons ».
Ces propos ont immédiatement provoqué une vive protestation dans l’hémicycle. La virulence des échanges a conduit Francis Szpiner à demander la suspension de la séance. Il a jugé l’utilisation du terme « bouffon » excessive et inutile pour le débat.
De son côté, Audrey Pulvar a défendu Mélody Tonolli en reprochant à Francis Szpiner ses propres propos outranciers envers la majorité. Elle a affirmé que l’utilisation du terme « stalinien » était une appréciation politique discutable, mais aussi inutilement provocatrice.
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Un pacte ambitieux mais contesté
Le « Pacte parisien pour les quartiers populaires » inclut également des initiatives telles que le développement de salles des fêtes et des recrutements privilégiés pour la police municipale. Les critiques se sont principalement concentrées sur l’impact réel et tangible de ce plan pour les quartiers populaires.
Après une courte suspension, la séance a repris, mais les tensions entre majorité et opposition sont restées palpables. Cet échange houleux montre les divergences profondes sur les politiques urbaines à Paris.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.