Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Meta, s’excuse pour les dangers de Facebook sur les enfants lors d’une audience au Sénat américain. L’audition, qui a réuni les dirigeants de Meta, X, TikTok, Discord et Snapchat, a été marquée les témoignages des victimes.
Mark Zuckerberg s’excuse pour les dangers de Facebook pour les jeunes
Mark Zuckerberg s’est excusé pour les dangers des réseaux sociaux du groupe Meta à savoir Facebook, Thread, Instagram sur les jeunes enfants.
Au cours de son audience au Sénat, les réseaux sociaux ont été vivement accusés de ne pas fournir une protection adéquate aux jeunes utilisateurs, ce qui les expose à des risques tels que l’exploitation sexuelle et le suicide.
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— VERITY France (@verity_france) January 31, 2024
Les associations ont exprimé leur colère face à ce qu’elles considèrent comme un manque de responsabilité des entreprises envers les utilisateurs les plus vulnérables de leurs plateformes.
Des victimes, témoignant des conséquences tragiques des dérives sur les réseaux sociaux, étaient présentes lors de l’audition pour offrir un visage humain aux statistiques alarmantes.
Mark Zuckerberg a reconnu les souffrances subies par les familles touchées, tout en exprimant l’urgence de prendre des mesures significatives pour atténuer ces risques.
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Les mesures de protection de Meta mises en avant
Devant le Sénat, Mark Zuckerberg a présenté des excuses sincères tout en présentant les mesures concrètes prises par Meta pour protéger les jeunes utilisateurs.
Un investissement massif de plus de 20 milliards de dollars a été fait dans la sécurité depuis 2016, ainsi que l’emploi de 40 000 personnes dédiées à la modération du contenu a notifié Mark Zuckerberg.
Des outils ont été mis à la disposition des parents et des adolescents pour réduire les risques potentiels liés aux harcèlements en ligne… Ces déclarations du patron ont été mises en doute par des sénateurs, qui ont exposé des documents internes qui révèlent un refus de renforcer les équipes de sécurité de la part du groupe Meta.
Le sénateur Lindsey Graham a directement accusé Mark Zuckerberg d’avoir « du sang sur les mains », estimant qu’il existe un lien entre les contenus sur les plateformes de Meta et des conséquences tragiques dans la vie réelle comme les suicides.
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La législation américaine trop laxiste
La législation américaine actuelle protège largement les plateformes numériques de toute responsabilité juridique, ce qui soulève des questions sur la nécessité d’une réforme.
Le sénateur Blumenthal a qualifié le niveau d’hypocrisie des déclarations de Mark Zuckerberg d' »ahurissant ». Pour le sénateur, il y a la nécessité pressante de tenir les entreprises responsables de leurs produits.
Les entreprises de médias sociaux sont de plus en plus pointées du doigt pour leur responsabilité dans la protection des utilisateurs, en particulier des adolescents. Les accusations portent sur une possible non-assistance face aux risques identifiés.
L’audition au Sénat américain a mis en lumière les risques inquiétants auxquels sont exposés les jeunes utilisateurs des réseaux sociaux, tout en soulignant la nécessité d’une action concertée pour renforcer la sécurité en ligne et responsabiliser les entreprises opérant dans ce domaine.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.