Le scandale éclate enfin… Kev Adams et d’autres stars ont été impliquées dans une affaire de financement participatif de film d’animation, qui a coûté plus de 1,5 millions d’euros à environ 770 investisseurs. Le projet « Plush » devait être financé par la vente de NFT, ces fameux jetons numériques qui ont révolutionné le marché de l’art, de la culture et surtout du web et des cryptomonnaies. Sauf que ces investisseurs n’ont jamais revu leur argent.
Kev Adams et le projet de NFT « Plush »
Le site d’investigation MediaPart a révélé les coulisses de l’opération et mis à jour l’affaire. Le projet « Plush » était porté par Fabien Tref, un investisseur en cryptomonnaies qui réside à Dubaï et qui est un ami proche de Kev Adams. Il est également proche d’autres personnalités influentes telles que Marc Blata, qui vivent également à Dubaï. On peut d’ailleurs imaginer que Booba doit être satisfait qu’une nouvelle affaire de ce genre ait été révélée au grand jour !
Fabien Tref : Arnaque made in Dubaï ?
On pouvait voir d’ailleurs ce fameux Fabien Tref en habit de nounours, à coté de Kev Adams, pour promouvoir le projet et inciter les internautes à « devenir co producteur » du film d’animation.
Nounours et cryptomonnaies à Dubaï : le mauvais film de Kev Adams
Quelque 700 investisseurs ont perdu plus d’un million d’euros dans le projet de film d’animation « Plush », promu par la star #KevAdams. Mediapart révèle les points noirs de ce projet ???? https://t.co/VSzgCvFeys pic.twitter.com/nhevqidQHq
— Mediapart (@Mediapart) April 23, 2023
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« Plush » : Le projet de Kev Adams Red Flag
Le projet « Plush » avait pour but de vendre 50 000 NFT d’ours en peluche au prix unitaire de 1250 euros, dans le but de récolter les 60 millions d’euros nécessaires à la production du film. Les investisseurs devaient alors se partager 80% des recettes du film, s’il était réalisé.
Kev Adams et les autres influenceurs ont donc fait miroiter la possibilité de gagner six à sept fois leur mise initiale. L’investissement dans la création du film via le financement participatif était perçu comme une perspective lucrative.
Sauf que le film n’a jamais vu le jour et les investisseurs ont perdu environ 1,5 million d’euros sans pouvoir prétendre à aucun remboursement. Beaucoup d’internautes avaient déjà alertés sur cette tendance et cette mode des NFT qui, gérée depuis une ville comme Dubaï, peut rapidement devenir Red Flag. Surtout quand on sait que ces NFT sont achetés en cryptomonnaies.
On retrouve encore la « bande annonce » du film sur internet. On peut penser qu’elle n’a pas couté très chère :
« Plush » : D’autres acteurs et influenceurs ont fait la promo des NFT
De nombreux comédiens et influenceurs ont participé à la promotion de cette campagne de financement participatif, tels que Dadju, Camille Lellouche, Gims, Doigby ou encore Anthony Alcaraz. Ils ont appelé leurs followers à acheter des NFT ou à se renseigner sur le projet pour soutenir la création du film d’animation mettant en scène un ours en peluche.
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Kev Adams n’a pas encore réagit à cette arnaque, les autres participants non plus
Kev Adams est resté silencieux quant au projet « Plush » et n’a jamais abordé le sujet depuis. Les autres célébrités impliquées n’ont pas exprimé de surprise ou de regret d’avoir soutenu une campagne de financement, via NFT et cryptos, qui s’est avérée être une escroquerie. Il est possible que Kev Adams se défende en affirmant qu’il n’a pas de connaissances dans ce domaine, qu’il a cru en la légitimité du projet et qu’il a lui-même été dupé.
Cette affaire jette une lumière crue sur les dérives du financement participatif, qui peut parfois servir de prétexte à des arnaques en ligne. Elle rappelle également l’importance de la prudence et de la vigilance, lorsqu’il s’agit d’investir dans des projets prometteurs mais risqués.
Passionné de cryptomonnaie, bourse, NFT et investissement financier. Je suis de prêt toute l’actualité économique. En mode expert sur Sorare, j’aime aussi le foot ! Investisseur depuis 2015 dans les altcoins mais j’ai un petit faible pour l’Ethereum !
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