Jean Messiha se voit refuser un prêt par Sofinco. Jean Messiha partage son mécontentement envers la banque Sofinco sur sa page Twitter. Dans un long message, il dénonce un refus de prêt qu’il attribue à des raisons politiques. Cette affaire, rapidement relayée sur les réseaux sociaux, a vu les internautes la commenter abondamment.
Jean Messiha se pliant de la demande de prêt refusée par Sofinco
Après avoir mentionné son nom, l’agent de Sofinco aurait transféré sa demande à une agence située à Roubaix, malgré son domicile parisien. Roubaix ? Voilà ce qui éveille les soupçons de Jean Messiha qui y perçoit une manière indirecte de le discriminer. Quelques heures plus tard, la banque lui a communiqué son refus, sans fournir de justification claire.
Interpellé par cette réponse, Jean Messiha a rappelé Sofinco pour obtenir des explications. Mais ses tentatives se sont heurtées à une fin de non-recevoir : « On ne peut rien vous dire. Mais ce qui est sûr, c’est que même un crédit de 1 000 euros vous sera refusé. Inutile de réitérer votre demande », lui aurait-on répondu.
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« Banquiers ou militants politiques ? » : l’accusation de Jean Messiha
Face à ce refus catégorique de prêt par Sofinco, Jean Messiha s’interroge sur les véritables motivations de l’établissement. Dans son message publié sur Twitter, il s’adresse directement à la banque : « Dites, Sofinco, vous êtes banquiers ou militants politiques ? ».
Il appelle alors au boycott de l’établissement bancaire et espère mobiliser ses abonnés et sensibiliser l’opinion publique à son cas. Ce tweet a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et les réactions, entre ironie et scepticisme, sont nombreuses.
La toile : entre soutien et moqueries envers jean Messiha
Les internautes n’ont pas tardé à réagir à la publication de Jean Messiha. Si certains se sont montrés solidaires et dénoncent un possible traitement discriminatoire à l’encontre d’une « personne politiquement exposée » (PPE), d’autres ont préféré répondre avec sarcasme.
Un utilisateur a proposé non sans humour une autre approche pour tester l’impartialité des banques : « Jean, j’ai une idée amusante. Appelle n’importe quel prêteur à Paris et dis que tu t’appelles Malek Moussaoui, avec un accent tunisien. Vérifie si on te refuse encore le crédit. »
Jean Messiha, reprenant le ton moqueur, a répondu : « Si je fais ça, le crédit me sera accordé sans même présenter de dossier. Par peur d’être accusé de racisme. »
Cet échange a suscité de vifs débats, certains accusent Jean Messiha de caricaturer une situation difficile, tandis que d’autres pointaient du doigt le rôle de la réglementation bancaire dans les décisions prises.
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#Boycott Sofinco, le message va-t-il passer
En appelant au boycott de Sofinco, Jean Messiha espère obtenir un soutien populaire, mais aussi attirer l’attention sur ce qu’il considère comme une injustice. Mais cette démarche pourrait aussi desservir sa cause et renforcer l’image d’un personnage clivant et parfois polémique.
L’affaire Messiha-Sofinco dépasse le cadre individuel et reflète des enjeux systémiques, où réglementation, impartialité et droits des clients s’entrelacent dans un équilibre délicat.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.