Élisabeth Borne, la Première ministre, se retrouve une fois de plus au cœur d’une controverse. Son utilisation de la cigarette électronique à l’Assemblée nationale suscite des critiques et soulève des questions sur le respect des règles au sein de l’institution.
Élisabeth Borne vapote à l’Assemblée nationale
Alors que fumer ou vapoter est strictement interdit dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que dans les lieux de travail collectifs, Élisabeth Borne a été repérée à plusieurs reprises en train de vapoter pendant les débats parlementaires.
Les précédents incidents de vapotage de la Première ministre ont été signalés au Sénat en février 2022 et à l’Assemblée nationale en janvier 2021, suscitant des réactions négatives de la part de certains députés.
Malgré l'interdiction, Élisabeth Borne vapote à l'Assemblée et au Sénat et cela agace les oppositions https://t.co/np9BLxD6u7 pic.twitter.com/DHvFUO7CLW
— BFMTV (@BFMTV) June 15, 2023
Cette récidive de la part d’Élisabeth Borne met en lumière un manque de respect envers les règles établies au sein de l’Assemblée nationale. Alors que les députés ont voté en mars 2023 l’interdiction de la promotion du vapotage, il est ironique de constater que la Première ministre, qui est censée incarner l’exemple, ne se conforme pas à ces nouvelles règles.
Élisabeth Borne, la cigarette électronique pour décompresser ?
Les critiques à l’égard d’Élisabeth Borne soulignent également un manque de sérénité de sa part. Vapoter à l’Assemblée nationale est perçu comme une action perturbatrice, pouvant détourner l’attention des débats et des enjeux importants discutés. Certains députés estiment que cela nuit à l’image et à la crédibilité de l’institution.
Tous les membres de l’Assemblée nationale ne partagent pas le même point de vue. Certains députés de la majorité minimisent cette polémique en la qualifiant de futile. Ils soulignent que l’utilisation de la cigarette électronique par Élisabeth Borne ne constitue pas une infraction majeure et ne devrait pas monopoliser l’attention des médias et de l’opinion publique.
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Pourtant, les règles sont claires !
Les règles ont été mises en place pour assurer le bon fonctionnement des institutions et le respect des normes établies. L’exemple donné par les membres du gouvernement, en particulier la Première ministre, est crucial pour maintenir la confiance du public et préserver l’intégrité de l’Assemblée nationale.
Face à cette controverse, il est essentiel que des mesures soient prises pour rappeler à tous les membres de l’Assemblée nationale l’importance du respect des règles en vigueur ! Sur le site du Service Public, il est clairement indiqué que c’est interdit. Les instances dirigeantes doivent également envisager des sanctions appropriées en cas de non-respect répété de ces règles, afin de préserver l’autorité de l’institution et de garantir son bon fonctionnement.
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Vapotage: C’est pourtant interdit
L’utilisation de la cigarette électronique par Élisabeth Borne à l’Assemblée nationale soulève des interrogations sur le respect des règles et des normes en vigueur. Peut-on vraiment tout faire à l’assemblée nationale ? On se rappelle notamment de François Ruffin en tenue de football (qui avait été sanctionné) !
Si certains députés minimisent cette polémique, l’exemplarité des membres du gouvernement est primordiale pour préserver l’intégrité et la crédibilité de l’institution parlementaire, mais aussi donner envie aux francais de continuer à croire et à faire confiance aux hommes et femmes politiques !
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.