« C’est quoi ce poulet » : Kaaris veut obtenir un droit d’auteur. Le rappeur de Sevran, connu pour son flow et son style sans concession, a vu cette expression prendre une ampleur inédite. Pourtant, il ne s’attendait pas à ce qu’elle devienne aussi virale, et aujourd’hui, il regrette amèrement de ne pas l’avoir protégée juridiquement.
« C’est quoi ce poulet » : Kaaris aurait bien voulu la protéger
Pensez-vous Kaaris aurait déposer un brevet pour son expression « C’est quoi ce poulet » ? Kaaris qui s’est imposé comme l’une des figures incontournables du rap français, est également devenu l’auteur d’une des punchlines les plus populaires de ces dernières années.
L’expression « C’est quoi ce poulet », lancée dans l’une de ses vidéos, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, jusqu’à devenir une véritable référence dans le langage populaire. Récemment, le rappeur a exprimé ses regrets quant à l’ampleur inattendue de cette phrase.
« J’aurais dû déposer l’expression, je suis passé à côté, j’ai la haine, c’est devenu trop viral », déclare-t-il avec une pointe d’amertume. Plusieurs années après l’apparition de cette phrase, il réalise que des millions de personnes l’ont adoptée et que même des marques, comme KFC, s’en sont inspirées.
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KFC, le roi du marketing viral ?
L’appropriation de la phrase par KFC est l’un des aspects qui agace le plus Kaaris. « Même KFC l’a reprise », a-t-il noté, manifestement irrité de voir son expression associée à la célèbre chaîne de fast-food.
Pour le rappeur, cette utilisation non autorisée représente un manque à gagner, surtout dans un monde où les marques n’hésitent pas à capitaliser sur des tendances populaires pour renforcer leur image.
KFC, de son côté, n’a jamais officiellement revendiqué l’expression de Kaaris. L’idée que la chaîne puisse surfer sur cette vague virale sans en donner crédit au rappeur fait réagir sur les réseaux sociaux. « Donc KFC aurait piqué l’expression de Kaaris… à quand le bucket de punchlines ? », ironise un internaute.
D’autres estiment que Kaaris aurait dû anticiper et protéger cette punchline pour en tirer des bénéfices, à l’image des stratégies marketing que l’on voit aujourd’hui dans le monde du divertissement.
Une viralité hors de contrôle
Ce qui intrigue le plus dans cette affaire, c’est la manière dont une simple phrase peut prendre une telle ampleur sans que son créateur ne parvienne à en garder le contrôle. Kaaris l’admet lui-même : « Je me suis rendu compte que quelques années plus tard que tout le monde le disait ».
L’expression, au départ innocente, a vite échappé à son contrôle pour entrer dans le vocabulaire courant, répétée par des millions d’utilisateurs, jusqu’à devenir un véritable mème. Les fans du rappeur ne se sont d’ailleurs pas privés de réagir. « Y’a deux de mes amis qui n’arrêtaient pas de dire ça à chaque minute », témoigne un internaute.
Cet engouement massif autour de cette phrase montre bien l’impact que peut avoir une simple punchline dans la culture populaire. À l’instar des slogans publicitaires, certaines expressions marquent durablement les esprits, et leur popularité peut prendre des proportions inattendues.
Le brevet manqué : Kaaris regrette
Si Kaaris exprime aujourd’hui ses regrets, c’est aussi en raison des opportunités financières qu’il a manquées en ne déposant pas cette phrase. Dans un monde où les marques et les influenceurs cherchent constamment à protéger leur image et leurs contenus, la protection juridique des punchlines peut s’avérer importante donc.
Le dépôt d’une phrase, d’un logo ou même d’un geste devient monnaie courante pour éviter les utilisations non autorisées et, surtout, pour capitaliser sur leur popularité.
Un internaute le fait justement remarquer : « Il aurait dû breveter ça, c’est une vraie recette du succès ». Cette réflexion démontre un aspect souvent négligé dans le monde du rap : la nécessité de protéger ses créations au même titre qu’un produit commercial.
Si Kaaris avait déposé l’expression « C’est quoi ce poulet », il aurait pu en tirer des bénéfices sous forme de partenariats, de droits d’exploitation, ou même de collaborations avec des marques comme KFC.
L’impact culturel des punchlines dans le rap
Le cas de Kaaris n’est pas isolé. Dans le rap, les punchlines jouent un rôle central dans l’image des artistes. Elles permettent non seulement d’imposer un style, mais aussi de se démarquer dans un univers ultra-concurrentiel.
Certaines punchlines deviennent des symboles, des références que le public s’approprie et répète à l’envi. L’impact de ces phrases dépasse souvent le cadre de la musique pour influencer la culture populaire dans son ensemble.
C’est ainsi que l’on a vu certaines expressions issues du rap entrer dans le langage courant. Que ce soit par leur originalité, leur humour, ou leur capacité à résumer une situation en quelques mots percutants, ces punchlines finissent par devenir des mèmes, des slogans, voire des symboles générationnels.
Kaaris, avec son « C’est quoi ce poulet », a réussi à toucher quelque chose d’universel, une forme de dérision et d’incrédulité qui a résonné chez un large public.
Entre musique et business : comment concilier les deux ?
La mésaventure de Kaaris, si c’en était une, pose une question : comment les artistes peuvent-ils concilier création artistique et enjeux financiers dans un monde où tout contenu peut devenir viral en un instant ?
Dans le cas de Kaaris, cette punchline a pris une dimension qu’il n’avait pas anticipée, mais elle soulève la question de la gestion des droits autour de la musique et de ses dérivés.
Nombreux sont les artistes qui se retrouvent dans des situations similaires, voyant leurs créations circuler librement sur les réseaux sociaux, sans pouvoir en tirer le moindre bénéfice.
La viralité, si elle peut être un levier de notoriété, comporte aussi son lot de désillusions pour ceux qui n’ont pas su anticiper les retombées économiques.
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« C’est quoi ce poulet » : une expression qui restera dans les annales
Malgré ses regrets, Kaaris peut se féliciter d’avoir marqué l’histoire avec une simple phrase. « C’est quoi ce poulet » n’est pas seulement une expression devenue virale, c’est aussi un symbole de l’impact que peut avoir une punchline bien placée dans l’univers du rap.
Aujourd’hui, bien que l’expression soit sur toutes les lèvres et que KFC en ait profité sans lui, elle reste intimement liée à l’image du rappeur. Loin de se laisser abattre, Kaaris continue de se concentrer sur sa carrière musicale.
Mais il semble avoir appris de cette expérience : dans un monde où tout se monétise, même les expressions les plus anodines, la protection de ses créations est devenue un enjeu crucial. Pour Kaaris, « C’est quoi ce poulet » restera probablement une leçon amère, mais aussi montre l’impact culturel que peut avoir une simple punchline.
Ainsi, la prochaine fois que vous entendrez quelqu’un dire « C’est quoi ce poulet », vous saurez que derrière cette expression devenue culte se cache une histoire de regrets et de viralité, mais aussi une illustration du pouvoir des mots dans le rap et la culture populaire.

Emilia, je rédige pour les rubriques lifestyle, je scrute tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux ! Experte Netflix et voyage au bout du monde ! J’écris sur des sujets lifestyle, people, psychologies. Je vous partage mes inspirations ! #inspiration #idéecadeau #moodboard