Le rappeur français Gnakouri Okou, mieux connu sous le nom de scène Kaaris doit répondre d’une plainte pour homophobie. Cette action fait suite à l’interprétation de paroles homophobes lors de son concert du 29 février dernier. Les paroles incriminées proviennent de son album à succès « Or noir ».
Kaaris accusé de propos de propos homophobe
Deux associations de lutte contre l’homophobie ont initié une plainte pour homophobie contre Kaaris. Les paroles incriminées proviennent de son album à succès « Or noir » … Une provocation à la haine publique selon les deux associations.
Ces organisations estiment que ces paroles sont le symbole des violences subies par les personnes LGBT dans certains pays d’Afrique de l’Ouest.
???????? RAP | #Kaaris, est visé par une plainte pour avoir interprété lors de son concert à #bercy le 29 février dernier une chanson jugée homophobe : "J'encule Brandon et Dylan" et "Si ces péd*s crament au napalm j'veux la palme" pic.twitter.com/g10cyuPqm4
— 75 Secondes ????️ (@75secondes) March 15, 2024
L’avocat de Kaaris a réfuté catégoriquement toute accusation d’homophobie, exprimant son étonnement quant au timing de la plainte, sept ans après la sortie de la chanson incriminée.
Selon l’avocat, cette action justice vise davantage à attirer l’attention des médias ou à restreindre la liberté d’expression artistique plutôt qu’à réellement combattre l’homophobie.
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Kaaris n’est pas à ses premiers en déboire face à la justice
Kaaris n’en est pas à sa première confrontation avec la justice. Des affaires antérieures, notamment des accusations de violences conjugales, ont déjà été portées à son encontre. Il a été acquitté par le tribunal correctionnel d’Evry dans ces affaires.
Le rappeur a également été impliqué dans une bagarre très médiatisée avec Booba, ce qui a abouti à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour les deux parties.
Les avocats des associations insistent sur l’importance de cette plainte pour lutter contre l’homophobie et promouvoir l’inclusion et le respect des droits des personnes LGBT. Ils estiment que même si les paroles incriminées datent de plusieurs années, leur impact et leur influence persistent, ce qui justifie l’action en justice.
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Le parquet de Paris est chargé d’analyser la plainte et de décider des suites à donner à cette affaire. L’issue de cette procédure judiciaire suscite l’attention tant des défenseurs des droits des LGBT que des fervents supporters de Kaaris.
Dans l’attente du verdict, dites nous ce que vous pensez de cette affaire !
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
