La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ne laisse rien passer. Dans son combat incessant contre les pratiques commerciales déloyales, elle s’attaque désormais à un nouveau terrain : celui des influenceurs.
Léna Guillou et Léa Djadja sous le feu des projecteurs de la DGCCRF
Léna Guillou et Léa Djadja prises dans le viseur de la DGCCRF… Si les pratiques douteuses et non déclarées sont courantes dans le monde des affaires, elles semblent avoir trouvé un nouveau terrain d’expression : les réseaux sociaux.
Léna Guillou, Léa Djadja… La DGCCRF épingle de nouvelles influenceuseshttps://t.co/0Fruw8DWPG pic.twitter.com/UbkedAFYiU
— BFMTV (@BFMTV) September 15, 2023
Deux figures populaires d’Instagram, Léna Guillou et Léa Djadja, dans les griffes de la DGCCRF. Avec respectivement 537.000 et 410.000 abonnés, ces influenceuses jouissent d’une large audience. Mais cette popularité n’excuse en rien le manquement aux règles.
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Les influenceurs obligés d’afficher leurs infractions sous injonction de la DGCRF !
DGCCRF : objectif, protéger les consommateurs
Léna Guillou, connue pour ses apparitions dans des émissions de téléréalité, a reçu des paiements pour promouvoir des produits ou services.
L’infraction ? Ses publications n’indiquaient pas leur caractère commercial. Une faute similaire a été commise par Léa Djadja qui, bien qu’ayant reçu des produits gratuits à des fins promotionnelles, n’a pas clairement indiqué cette intention dans ses publications.
Pour rappel, selon la législation, tous partenariats commerciaux rémunérés doivent être explicitement identifiés comme des publicités et préciser pour le compte de quelle entreprise ils sont réalisés. Cette exigence vise à garantir une transparence totale à l’égard des consommateurs, qui doivent pouvoir distinguer le contenu organique des placements de produits.
Au delà de Léna Guillou et Léa Djadja, la DGCCRF cible d’autres influenceuses
Ce n’est pas la première fois que la DGCCRF intervient dans le monde des influenceurs. Quatorze d’entre eux ont déjà été cités pour des motifs similaires.
Le 10 août dernier, quatre autres influenceuses, parmi lesquelles Amandine Pellissard (370.000 abonnés) et Mélanie ORL (777.000 abonnés), ont également été rappelées à l’ordre. Fanny SNL (70.500 abonnés) et Feliccia Gul (488.000 abonnés) complètent cette liste, toutes épinglées pour diverses pratiques illégales.
Booba en profite pour taquiner Léa Djadja
L’affaire n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux. Parmi les plus sonores, le rappeur Booba n’a pas hésité à taquiner Léa Djadja, compagne du célèbre Black M, membre du groupe Sexion d’Assaut. Dans un tweet humoristique, il écrit : « Y s’ont pété la meuf à Black M ????????????????????#sexiondescrocs @dgccrf ».
Y s'ont pété la meuf à Black M ????????????????????#sexiondescrocs @dgccrf pic.twitter.com/Y4fyeYs783
— Booba (@booba) September 15, 2023
Voir également :
Booba en feat avec ses fans sur le titre : « A la fin »
DGCCRF : la vigilance est de mise
La DGCCRF montre, par ces actions, qu’elle reste extrêmement vigilante concernant la signalisation des partenariats sur les réseaux sociaux. Dans un monde où l’influence digitale prend de plus en plus d’ampleur, le respect des règles est primordial pour préserver la confiance des consommateurs.
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Emilia, je rédige pour les rubriques lifestyle, je scrute tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux ! Experte Netflix et voyage au bout du monde ! J’écris sur des sujets lifestyle, people, psychologies. Je vous partage mes inspirations ! #inspiration #idéecadeau #moodboard