La tension vient de monter d’un cran dans au Proche-orient suite au bombardement de l’hôpital Al Ahli Arab de Gaza. Le monde entier s’indigne face à cet énième crime de guerre de la Tsahal dont l’objectif principal est de détruire le Hamas. Retour sur les faits et leurs répercussions.
Bombardement hopital Gaza : le bilan lourd
L’hôpital Al Ahli Arab, en plein cœur de Gaza, a été la cible d’un bombardement israélien. Le Hamas rapporte un bilan lourd : au moins 200 morts. Des chiffres contradictoires circulent concernant le nombre exact de victimes. De plus, de nombreuses personnes seraient encore coincées sous les décombres, rendant le décompte final encore incertain.
???????????????? ALERTE INFO – Un bombardement israélien sur un hôpital de #Gaza a fait plus de 500 morts, dont de nombreux enfants. (ministère palestinien de la Santé) pic.twitter.com/N4k7Fum3Tn
— Mediavenir (@Mediavenir) October 17, 2023
Des images à la fois poignantes et choquantes, témoignant de la violence de l’attaque, font le tour des réseaux sociaux et qui suscitent une vague d’indignation et d’émotion à travers le monde.
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Bombardement hôpital Gaza : accusations de part et d’autre
Israël se trouve rapidement pointé du doigt par le Hamas, qui l’accuse d’être à l’origine de cette frappe dévastatrice contre cet hôpital de Gaza. De son coté, l’armée israélienne ou la Tsahal, dément formellement toute implication et renvoit la responsabilité du bombardement Al Ahli Arab de Gaza à l’organisation palestinienne Jihad islamique.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a quant à lui, qualifié l’incident du bombardement de l’hôpital de Gaza de « massacre ». Suite à cette tragédie, trois jours de deuil national ont été décrétés en Palestine.
Contexte tendu
Cette attaque intervient dans un contexte déjà électrique. Des tirs de roquettes en direction d’Israël avaient été recensés ces derniers jours. Certains analystes estiment que l’élimination d’Ayman Nofal, chef du Hamas, pourrait avoir été le déclencheur de cette escalade de violence.
Après l’attaque, une manifestation a éclaté à Ramallah. Les forces de sécurité palestiniennes ont eu recours au gaz lacrymogène pour disperser la foule. Le Hezbollah libanais s’est également prononcé sur l’événement, l’organisation chiite accuse Israël et appelle à une « journée de colère ».
Bombardement hôpital Gaza : la communauté internationale réagit
La réaction internationale ne s’est pas fait attendre. La Russie et les Émirats arabes unis ont sollicité une réunion d’urgence à l’ONU. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fermement condamné l’attaque, rappelant l’importance de protéger les civils.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré que l’attaque d’une infrastructure civile était contraire au « droit international ». La France, pour sa part, a condamné la frappe tout en rappelant l’importance du droit international humanitaire, et demande un accès humanitaire immédiat à Gaza.
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L’appel à la paix
Alors que la situation reste explosive, plusieurs leaders mondiaux appellent au calme. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a explicitement demandé un arrêt des hostilités. De son côté, le chef de la Ligue arabe a évoqué une « tragédie » à Gaza et exhorte les belligérants à trouver une solution pacifique.
Face à cette tragédie, les tensions semblent plus vives que jamais. L’appel au dialogue et à la paix résonne à travers le monde, dans l’espoir de voir un dénouement pacifique à ce conflit vieux de plus de 10 ans. La communauté internationale, quant à elle, reste en alerte et attentive à l’évolution de la situation.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.