L’ancien opérateur d’élite du GIGN, Philippe B., alias Aton, se bat pour sa vie dans un état critique suite à une opération du cerveau. Figure bien connue des forces spéciales françaises, son combat suscite un élan de solidarité nationale.
En bref
- Opération de 10 heures la semaine dernière, Philippe est conscient mais a interactions limitées avec son entourage.
- 15 ans au GIGN, impliqué dans des assauts mythiques comme Charlie Hebdo.
- Best-sellers comme GIGN : Confessions d’un Ops révèlent les coulisses de l’élite.
- Invité star de Guillaume Pley sur LEGEND, il partage ses secrets avec humilité.
- Prières et messages affluent sur les réseaux, de Passion Militaria à ses fans.
Philippe B., alias Aton, n’est pas un nom ordinaire. À 16 ans, hypnotisé par l’assaut télévisé du GIGN à Marignane en 1994, ce jeune Français turbulent, adepte des arts martiaux et qui flirtait déjà avec la délinquance, rêve d’une vie utile.
Recruté in extremis comme sous-officier, il intègre l’unité d’élite de la gendarmerie nationale en 2004, où il excelle comme chuteur opérationnel, expert en explosifs et tireur d’élite.
Pendant ses 15 ans de service, il intervient en Afghanistan, participe à la neutralisation de preneurs d’otages, et surtout, en 2015, prend part à l’assaut fulgurant contre les frères Kouachi à Charlie Hebdo et à Dammartin-en-Goële.
Philippe B., alias Aton quitte le GIGN en 2018 à 40 ans, usé mais fier, pour se réinventer. Auteur de GIGN : Confessions d’un Ops (2019), co-écrit avec Jean-Luc Riva, il dévoile sans fard les doutes d’un « bourreau » au service de la loi. Suit Féral : Cette force qui existe en nous (2020), un plaidoyer sur le potentiel humain.
Devenu acteur et conférencier, Philippe B., alias Aton illumine les plateaux comme chez Guillaume Pley sur LEGEND, où ses anecdotes captivent des millions de fans.
Aton est un héros forgé dans l’ombre
Aton n’est pas né avec un casque sur la tête. Élevé à la dure, marqué par un père absent et des bagarres de rue, il canalise sa rage dans le combat.
Recruté par le GIGN malgré un passé judiciaire borderline, les instructeurs voient en lui une énergie brute à dompter. « Quand je saisis l’arme, le premier mot qui me vient, c’est : je suis un bourreau », confie-t-il dans ses écrits.
Missions secrètes en zones hostiles, entraînements impitoyables : 15 ans à raser les murs pour sauver des vies. Son expertise en sports de combat et explosifs sauve des équipes entières. Mais l’ombre use : stress post-traumatique, solitude imposée. Il en parle avec une franchise rare qui humanise ces titans invisibles.
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De l’homme de combat au littéraire
À 40 ans, Aton troque le gilet pare-balles pour la plume. Confessions d’un Ops cartonne : un récit brut sur l’anonymat forcé, les nuits blanches et les choix moraux. « J’ai vu l’enfer, mais j’ai choisi la lumière », dit-il. Féral explore la résilience intérieure. C’est une sorte d’autobiographie mêlée de philosophie.
Invité sur LEGEND, il enchante : ses histoires d’Afghanistan ou de Marignane captivent Pley et le public. Acteur dans des docs et films, il incarne désormais le mentor. Une transition fluide, d’ombre à sous les projecteurs.
Aton combat une maladie cérébrale grave
La nouvelle tombe comme un obus : fin octobre 2025, une maladie cérébrale grave frappe Aton. Une opération de 10 heures, embolisation et craniotomie, le laisse conscient mais fragile. « Interactions difficiles », alerte la famille via Passion Militaria.
Guillaume Pley pleure un « frère d’armes », les fans se muent en prière. De Bagdad à l’hôpital, Aton affronte l’invisible ennemi. Son corps, forgé pour l’extrême, résiste-t-il encore ?

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
















