Le vol de la tablette de l’Assemblée nationale du député Louis Boyard (LFI) fait grand bruit. Entre sécurité des données officielles et réactions virulentes sur les réseaux sociaux, l’affaire soulève de nombreuses questions.
La tablette de Louis Boyard volée : sécurité personnelle et de l’État en jeu
Le député Louis Boyard, représentant du parti La France Insoumise (LFI), a récemment été victime d’un vol pour le moins inhabituel. Sa tablette, attribuée par l’Assemblée nationale, s’est volatilisée à Paris fin août. Une mésaventure qui interroge sur les questions de sécurité et d’accès à des données potentiellement sensibles.
???? INFO LE PARISIEN | Le député Louis Boyard (LFI) s’est fait voler sa tablette de l’Assemblée nationale
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L’incident s’est produit alors que la voiture appartenant au colocataire de M. Louis Boyard était stationnée pour la soirée. En revenant à leur véhicule, le constat est amer : l’automobile a été dégradée, le sac du député, soigneusement dissimulé dans le coffre, a disparu. Un vol qui, a priori, semble avoir été commis sans connaissance de l’identité du propriétaire de la tablette.
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Les tablettes : nn outil précieux mais une cible potentielle ?
Il est important de noter que ces tablettes, fournies par l’État, sont distribuées à l’ensemble des 577 députés. Elles sont destinées à faciliter leur travail quotidien en offrant un accès rapide à diverses applications et informations liées à leur fonction. Si elles sont hautement sécurisées, le risque n’est pas nul pour autant.
Suite à ce vol, Louis Boyard n’a pas tardé à alerter l’Assemblée et à prendre les précautions nécessaires en modifiant immédiatement son mot de passe. Malgré une tentative de localisation de l’appareil, tous les efforts se sont avérés vains, ce qui suggère que la tablette a peut-être été réinitialisée par le malfrat.
La tablette de Louis Boyard volée : la toile presque indifférente
L’affaire, relayée sur les réseaux sociaux, a rapidement suscité une avalanche de réactions. Nombreux sont ceux qui, sur un ton ironique ou carrément moqueur, ont fait part de leur indifférence : « On se moque bien que @LouisBoyard se soit fait voler son iPad. Il n’avait qu’à être plus vigilant ! » s’exclame un internaute.
Un autre s’interroge sur la qualité de l’information rapportée par le journal : « Plus d’1,5 million d’€ de sub à l’année pour nous sortir de l’info de cette qualité, merci le Parisien ! ».
Certains y voient même une occasion de taquiner le député sur sa présence à l’Assemblée : « Alors maintenant, il va être obligé d’être présent à l’AN, lors des séances, pour être au courant des votes ? ».
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La confiance en l’Assemblée ébranlée ?
Ce vol, en marge des controverses suscitées, remet en question la confiance des citoyens envers les institutions de la République : « L’assemblée de mytho, cela ne m’étonne pas. Le ministre, garde de sceaux qui ment sur ses dires alors même qu’il y’a un enregistrement. Comment voulez-vous qu’on les prenne au sérieux ? » s’indigne un internaute.
Alors que Boyard a déposé plainte quelques jours après l’incident, l’enquête est toujours en cours. En attendant, cet événement nous rappelle que la sécurité des données et des élus est un enjeu majeur à ne pas négliger. Et vous, chers lecteurs, que pensez-vous de cette affaire ?
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Emilia, je rédige pour les rubriques lifestyle, je scrute tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux ! Experte Netflix et voyage au bout du monde ! J’écris sur des sujets lifestyle, people, psychologies. Je vous partage mes inspirations ! #inspiration #idéecadeau #moodboard