Anastasia Colosimo après avoir tenu les propos suivants « Tu dois avoir une grosse queue d’homme courageux, j’aimerais bien la voir, la sentir, la toucher » suscite l’indignation générale. Ses propos et comportements envers des journalistes, qualifiés par certains de vulgaires et menaçants sont donc une habitude.
Anastasia Colosimo veut sentir « une grosse queue d’homme »
Anastasia Colosimo après avoir dit « Tu dois avoir une grosse queue d’homme courageux, j’aimerais bien la voir, la sentir, la toucher. » est accusée de tenir des propos sexistes, violents et dégradants à l’encontre de journalistes.
Ce langage, jugé inapproprié, est accompagné d’autres menaces verbales telles que « Je vais te faire regretter d’être né » ou encore « Tu fais de la merde et tu pisses autour ».
Ces comportements d’Anastasia Colosimo dénoncés par plusieurs professionnels des médias, semblent s’inscrire dans une relation tendue entre la conseillère et la presse. De nombreux journalistes se plaignent d’un climat de travail rendu toxique par ces échanges brutaux et ce langage ordurier qu’elle tient régulièrement.
Lire aussi :
Brigitte macron mobilisée pour la Martinique avec Kalash
Anastasia Colosimo se défend
Face aux accusations, la conseillère de l’Élysée, Anastasia Colosimo, ne se démonte pas. Elle défend son style et affirme que ses propos, bien que provocateurs, relèvent du « second degré ».
« Si je peux parfois avoir un langage fleuri, c’est toujours au second degré », déclare-t-elle. Anastasia Colosimo justifie également sa posture par une volonté de « résister à la pression » et de « renverser la misogynie du monde politique ».
Dans un autre contexte, elle aurait lancé à des journalistes indiens : « Faut faire gaffe : mi-russe, mi-italienne, je suis folle ! ».
Des propos qui, selon ses détracteurs, reflètent un mépris du cadre professionnel.
L’Élysée soutient Anastasia Colosimo
Malgré la polémique autour de la grosse queue tant désirée par Anastasia Colosimo, la jeune femme de 34 ans bénéficie du soutien indéfectible d’Emmanuel Macron, qui la considère comme une femme « brillante ».
Ce positionnement suscite des interrogations, surtout en raison des précédents polémiques qui entourent d’autres membres du gouvernement ou conseillers de l’Élysée.
Anastasia Colosimo n’en est pas à sa première déclaration qui fait polémique comme vous pouvez le remarquer à travers nos lignes. En décembre 2021, lors d’une intervention sur LCI dans l’émission de David Pujadas, elle avait suggéré que refuser les soins aux non-vaccinés pourrait être une forme de « sélection naturelle ».
Tollé à l’époque parmi les antivax, il n’en demeure pas moins qu’Anastasia Colosimo réédite l’exploit en ce début semaine en désirant une grosse queue.
Les internautes très remontés contre Anastasia Colosimo
Sur les réseaux sociaux, les réactions à cette affaire sont virulentes. Certains internautes ironisent : « Pourtant le Rassemblement national m’avait garanti que ce genre de comportement ne venait que des OQTF, on m’aurait menti ? » ou encore « Y a-t-il un conseiller ou un responsable qui n’a pas de casseroles ? On dirait qu’ils sont sélectionnés car ils en ont ou sont tordus. »
D’autres s’interrogent sur la qualité du « second degré » qui semble omniprésente chez certains proches du président : « Le « second degré » des proches de Freluquet est particulièrement épicé… »
Anastasia Colosimo est une intellectuelle au style abrasif
Malgré ces controverses, Anastasia Colosimo reste une personnalité respectée dans certains cercles intellectuels, A part vouloir sentir une grosse queue, elle est une tète bien faite, note un internaute.
7Auteure de Les bûchers de la liberté (Stock, 2016), elle avait reçu le prix Elina et Louis Pauwels pour cet ouvrage. Ce livre, qui explore les tensions entre liberté d’expression et censure, avait été salué pour sa profondeur d’analyse. Une profondeur d’analyse qui rime bien avec son désire ardent se sentir une grosse queue ?
L’attitude en public d’Anastasia Colosimo contraste fortement avec l’image d’une intellectuelle réfléchie. Pour ses détracteurs, son langage et son comportement ternissent son crédit et celui de l’Élysée.
Une gestion de la communication à revoir ?
Cette affaire ramène à des questions sur la gestion des relations presse au sein de l’Élysée. En occupant un poste aussi stratégique, Anastasia Colosimo est censée représenter une certaine exemplarité dans ses interactions avec les médias, et surtout éviter certains termes.
Pourtant, ses provocations répétées remettent en cause son aptitude à occuper cette fonction délicate. Alors que la confiance entre les journalistes et les institutions est déjà mise à mal, des épisodes comme celui-ci pourraient aggraver la défiance envers le gouvernement.
Si Anastasia Colosimo persiste à qualifier ses propos de « second degré », il reste à voir si l’Élysée maintiendra son soutien ou prendra des mesures correctives. Pour certains observateurs, ce n’est pas gagné d’avance.
Voir également :
11040 bouteilles de champagne pour l’Élysée : « Qui paiera la facture ? »
Une polémique symptomatique d’un malaise plus profond
Au-delà de l’affaire Colosimo, cette controverse expirme un malaise plus large dans les relations entre le pouvoir politique et les médias. Entre pressions, intimidations et provocations, la frontière entre humour provocateur et comportement abusif semble floue pour certains responsables.
Dans un environnement politique où chaque mot compte, la ligne de conduite adoptée par des personnalités comme Anastasia Colosimo pourrait bien être un révélateur des tensions sous-jacentes au sein du pouvoir.
Quoi qu’il en soit, cette affaire de grosse queue ne laisse personne indifférent et alimente un débat nécessaire sur les limites à ne pas franchir dans la sphère publique.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.