La mort d’Olivier Marleix, député LR, relance les spéculations sur l’affaire Alstom. Pourquoi ces suicides en cascade intriguent-ils autant ?
En bref
- Olivier Marleix, député LR, retrouvé pendu le 7 juillet 2025, dénonçait un « pacte de corruption » dans la vente d’Alstom.
- Éric Denécé, ex-officier du renseignement, mort le 11 juin 2025, critiquait aussi cette cession.
- Deux agents DGSI, suicidés en janvier 2025, auraient enquêté sur des irrégularités liées à Alstom.
- Emmanuel Macron, ministre en 2014, avait validé la vente d’Alsthom à General Electric.
- Un livre explosif de Marleix, La Fin du Macronisme, était attendu cet automne.
La vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric en 2014, validée par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, continue de faire des vagues. Olivier Marleix, député LR et farouche critique de cette transaction, s’est suicidé le 7 juillet 2025, précédé par d’autres morts suspectes. Pourquoi ces décès s’accumulent-ils autour de cette affaire ?
Alstom, une vente controversée de sa branche énergie
En 2014, Alstom cède son pôle énergie, incluant les turbines des centrales nucléaires, à General Electric pour 12,3 milliards d’euros. Emmanuel Macron, à Bercy, donne son feu vert, malgré les alertes sur la perte d’autonomie industrielle.
Olivier Marleix, président d’une commission d’enquête en 2018, parle d’un « pacte de corruption » et saisit la justice en 2019 alors qu’il pointait des liens entre donateurs de la campagne de Macron en 2017 et acteurs de la vente.
Des morts suspectes en lien avec l’affaire Alstom
Le 7 juillet 2025, Olivier Marleix est retrouvé pendu à Anet. Un mois plus tôt, Éric Denécé, ex-officier du renseignement et critique d’Alstom, meurt dans sa voiture. En janvier, deux agents de la DGSI, supposément liés à des enquêtes sur Alstom, se suicident à 48 heures d’intervalle.
Ces décès, qualifiés de suicides, alimentent les théories d’une volonté de faire taire les voix dissidentes.
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Un livre qui dérange ?
Olivier Marleix préparait La Fin du Macronisme, un ouvrage qui devrait faire des révélations sur la vente d’Alstom et ses ramifications. Ce projet, ajouté à ses prises de position souverainistes, aurait-il précipité sa fin ? Le parquet national financier, saisi en 2019, poursuit ses investigations, mais les réponses tardent.
L’affaire Alstom qui mêlent intérêts économiques et drames humains, reste un mystère. Les suicides d’Olivier Marleix, Éric Denécé et des agents DGSI sont-ils des coïncidences ou le signe d’une vérité trop lourde à porter ?
Foire aux Questions
Pourquoi lie-t-on les suicides à l’affaire Alstom ?
Ces décès concernent des personnes ayant publiquement critiqué ou enquêté sur la vente d’Alstom, notamment Olivier Marleix et Éric Denécé, alimentant les soupçons de pressions ou de cover-up.
Quel était le rôle d’Emmanuel Macron dans cette affaire ?
En 2014, Macron, ministre de l’Économie, a autorisé la cession de la branche énergie d’Alstom à General Electric, une décision jugée stratégique mais controversée.
Pourquoi parle-t-on de « pacte de corruption » ?
Marleix a dénoncé des liens entre les donateurs de la campagne de Macron en 2017 et les acteurs financiers impliqués dans la vente, suggérant un système corruptif.
Les enquêtes avancent-elles ?
Le parquet national financier enquête depuis 2019, mais un non-lieu partiel a été prononcé en 2024. Une autre investigation, liée à Macron, est en cours depuis 2022.
Pourquoi ces suicides suscitent-ils autant de théories ?
La proximité temporelle des décès, le profil des victimes et l’absence d’explications claires alimentent les spéculations sur d’éventuelles pressions ou éliminations.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
















