Thaïs d’Escufon estime que les femmes n’ont pas leur place dans les métiers de sécurité. Le 13 juillet, une tentative d’assassinat contre Donald Trump a révélé des failles de sécurité, attisant les critiques de Thaïs d’Escufon sur la présence des femmes dans la sécurité rapprochée. Ses déclarations argumentées ont relancé le débat sur la place des femmes dans ces professions dont le rôle est de protéger autrui .
Attentat contre Donald Trump : Thaïs d’Escufon contre les femmes dans la sécurité
Après l’attentat contre Donald Trump, Thaïs d’Escufon a déclaré que « les femmes ne devraient pas exercer dans des métiers tels que l’armée, garde du corps, policier ou encore vigile, sauf rare exception ».
Pour comprendre ses propos, il faut remonter au 13 juillet dernier ; une tentative d’assassinat contre l’ancien président américain Donald Trump a suscité une onde de choc internationale.
Si l’attaque a échoué, elle a néanmoins mis en lumière des failles alarmantes dans le dispositif de sécurité, notamment au sein du Secret Service, l’agence fédérale en charge de la protection des personnalités américaines.
Cette tentative de meurtre a attiré l’attention sur un aspect particulier de la sécurité : le rôle des femmes dans des fonctions de protection rapprochée.
Kimberly Cheatle, la Chef du Secret Service en charge de la protection de Donald Trump au moment des faits, est une femme. La réponse de Thaïs d’Escufon à cet incident a jeté de l’huile sur le feu d’un débat déjà sensible.
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Les critiques de Thaïs d’Escufon autour de la sécurité de Donald Trump
Dès le 14 juillet, Thaïs d’Escufon, figure bien connue de extrême droite française et porte-parole de la Génération identitaire et connue pour ses positions controversées, a pris la parole sur Twitter.
Elle a critiqué de manière virulente la présence de femmes dans des postes de sécurité et qualifie leur rôle d’inapproprié dans des situations de crise. Dans un tweet particulièrement incisif, elle a écrit :
« Alors que Trump frôle la mort après une tentative d’assassinat, on découvre le profil de certains membres de son service secret… qui laissent à désirer. Qu’est-ce qu’une femme fait là à part mettre en danger par son inaptitude physique la personne qu’elle est censée protéger ? »
Le 15 juillet, elle a amplifié ses critiques en posant la question : « Imaginons que vous êtes en danger. Vous avez le choix entre l’une de ces deux personnes pour vous protéger. Laquelle choisissez-vous ? ». Sous ce post, on retrouve deux photos.
La première montre un garde équipé d’un fusil de sniper avec une carrure imposante, et l’autre une femme plus ou moins grasse armée d’un pistolet. Cette remarque, suivie de divers commentaires, a remis au centre des débats le sujet de la féminisation des professions de sécurité.
Le 17 juillet, Thaïs d’Escufon en met encore une couche et publie une vidéo où elle a tenu à expliquer davantage son avis sur la féminisation de certains métiers comme ceux liés à la sécurité et à la défense. Dans cette vidéo, elle a observé que les femmes présentes lors de la tentative d’assassinat semblaient stressées et désemparées.
Elle a conclu que les femmes n’étaient pas adaptées à des tâches de protection rapprochée. Ses remarques ont suscité une fois encore de nombreux commentaires, entre soutien et critique. L’argument central de Thaïs d’Escufon repose sur l’inaptitude physique et émotionnelle des femmes dans des situations de haute pression.
Elle affirme que les femmes en sécurité étaient visiblement confuses et peu préparées pour gérer une crise de cette envergure, ce qui, selon elle, met en évidence des lacunes dans les choix de recrutement au sein des services de protection.
La cheffe du Secret Service doit démissionner
Il est important de souligner que les critiques de Thaïs d’Escufon interviennent dans un contexte où le Secret Service a déjà été pointé du doigt pour diverses failles de sécurité. Nombreux sont les appels à une démission de la Cheffe du Secret Service, c’est le cas de la sénatrice Marsha Blackburn.
La question de l’efficacité des mesures de protection mises en place est importante, mais les critiques de Thaïs d’Escufon semblent orientées vers une dimension de genre, plutôt que sur une analyse des protocoles de sécurité. Un paramètre qu’on ne doit peut-être pas ignoré.
Le débat soulevé par ses interventions affronte un point de vue tendance : celui de la nécessité d’évaluer les critères de sélection et de formation des agents de sécurité, indépendamment de leur sexe.
Tandis que certains soutiennent que la compétence devrait primer sur le genre, d’autres estiment que ces commentaires risquent de renforcer des stéréotypes et de détourner l’attention des réels enjeux de sécurité.
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Une réflexion sur la sécurité et le genre
Les déclarations de Thaïs d’Escufon ont indéniablement lancé une discussion importante sur la place des femmes dans des rôles de sécurité. Il est impératif de distinguer les critiques fondées sur des performances spécifiques de celles basées sur des préjugés de genre.
L’évaluation des performances de sécurité doit se faire sur des critères objectifs et non sur des généralisations, afin de garantir la protection efficace de toutes les personnalités menacées, quels que soient les individus en charge.
Cette affaire montre le besoin d’une réflexion approfondie sur les qualifications et les rôles dans le domaine de la sécurité, tout en restant attentif à la manière dont ces questions sont abordées dans le débat public.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.