L’influenceur média Clément Garin se défend après avoir révélé le décès de l’animateur avant les médias traditionnels.
En bref : Ce qu’il faut retenir de la polémique Clément Garin
Annonce controversée
Clément Garin a été le premier à révéler publiquement le décès de Thierry Ardisson, ce qui a suscité l’indignation de l’entourage de l’animateur et de nombreux professionnels des médias.
Vague de menaces
Après son annonce, Clément Garin affirme avoir reçu des menaces de mort et des insultes homophobes, ainsi que des pressions de l’entourage d’Ardisson, dont des messages d’un avocat et d’une attachée de presse.
Un documentaire inédit en préparation
Selon Garin, Thierry Ardisson aurait documenté les derniers mois de sa vie avec une équipe de tournage pour un documentaire à venir, dans une démarche volontairement subversive.
Défense de son rôle de média
Clément Garin revendique son statut de « média comme un autre » via sa plateforme CGTV, et affirme vouloir continuer à proposer une information « différente, dérangeante et libre ».
Critique des médias traditionnels
Il accuse les grands médias d’hypocrisie, les soupçonnant d’avoir anticipé la mort d’Ardisson pour diffuser leurs contenus au moment opportun, tout en dénonçant publiquement son propre scoop.
L’information a fait l’effet d’une déflagration sur les réseaux sociaux. Clément Garin, ancien chroniqueur de télévision reconverti en média indépendant via sa plateforme CGTV, a été le premier à annoncer publiquement la mort de Thierry Ardisson. Une initiative qui a immédiatement provoqué une levée de boucliers dans la sphère médiatique, tout en déclenchant une pluie d’accusations et de menaces à son encontre.
Le « scoop » de Clément Garin qui divise
Dans un long communiqué publié quelques heures après la tempête médiatique, Clément Garin assume pleinement son rôle dans la diffusion de cette annonce sensible. « Je suis un média comme un autre », insiste-t-il.
Face aux critiques qui affirment qu’il ne lui appartenait pas de relayer cette information en premier, il revendique son statut d’acteur à part entière du paysage médiatique. « Je ne suis pas l’AFP, ni Le Parisien, mais CGTV existe, dérange et continuera d’exister. »
Cette déclaration intervient alors que de nombreux journalistes et proches de l’animateur déplorent la manière dont le décès a été rendu public. La veuve de Thierry Ardisson, dans un état de choc, aurait notamment tenté de garder le contrôle de cette annonce intime.
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Des menaces, des insultes, et un sentiment d’injustice
Clément Garin affirme avoir reçu « des dizaines de menaces de mort et des milliers d’insultes à caractère homophobe » en réaction à sa publication. « J’ai vécu les 12 heures les plus effroyables de ma vie », confie-t-il.
Il évoque également des pressions exercées par l’entourage de l’animateur, notamment via des messages WhatsApp « harcelants » de la part d’un avocat, et une attachée de presse qui lui écrit : « On ne va pas vous louper ».
Pour Clément Garin, ces réactions illustrent une volonté de censure et d’intimidation, contraire à l’éthique journalistique. Il se dit « solidaire de la douleur des proches », mais rejette fermement les méthodes employées pour tenter de le faire taire.
Il y a avait un documentaire en préparation Thierry Ardisson
Au-delà de l’annonce du décès, Clément Garin révèle un élément inédit et encore inconnu du grand public : Thierry Ardisson aurait été suivi par une équipe de tournage durant ses derniers mois, dans le cadre d’un documentaire relatant la fin de sa vie.
« Une manière originale et subversive d’aborder le tabou de la maladie et de la mort », écrit-il. Ce projet, selon lui, devrait être diffusé prochainement en prime time.
Ce choix assumé de filmer jusqu’à la fin de vie est perçu par Clément Garin comme le reflet ultime de la personnalité d’Ardisson : « un être à part, jusqu’à la mort ». Ce volet « média » de l’histoire, affirme-t-il, était le véritable cœur de sa publication initiale.
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Des médias hypocrites…
Clément Garin ne manque pas de pointer ce qu’il considère comme l’hypocrisie des médias traditionnels, qu’il accuse d’avoir eux-mêmes préparé des contenus nécrologiques bien avant le décès effectif, dans une logique concurrentielle. « Ils veulent garder la main sur l’annonce, mais ils ne sont pas exempts de calculs », lâche-t-il.
Il évoque notamment Le Parisien, qu’il accuse d’avoir enregistré une interview posthume de l’animateur en vue d’une publication immédiate après la mort.
Garin se positionne en électron libre du journalisme et refuse donc de se plier aux « codes que ce milieu-là réclame ». Une posture qui, selon lui, dérange, mais qu’il assume entièrement.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
















