L’humoriste Nawell Madani va probablement échapper à un procès pénal après avoir porté un coup violent au thorax d’un enfant de 6 ans sur les Champs-Élysées. Une clémence judiciaire qui soulève un tollé…
En bref
- Lundi 6 octobre 2025, vers 22h30, un enfant de 6 ans est hospitalisé après un coup de pied au thorax porté par Nawell Madani sur les Champs-Élysées.
- L’humoriste se présente d’elle-même au commissariat, elle invoque une peur de vol face à des enfants qui l’approchaient.
- Le parquet de Paris opte pour une contribution citoyenne pour éviter un procès à l’humoriste.
- Incapacité totale de travail (ITT) de 3 jours, plainte déposée par la famille, et un traumatisme persistant pour le petit Djulian.
Nawell Madani, paniquée et craignant un vol à l’arraché si courant sur les Champs-Élysées, a porté un coup de pied au thorax qui projette un enfant au sol. Hospitalisé à Necker, le garçon de 6 ans en ressort avec 3 jours d’ITT et un choc émotionnel. La famille porte plainte pour violences sur mineur. Pourtant, le parquet de Paris, après enquête, choisit la clémence : une convocation pour « contribution citoyenne », une alternative aux poursuites pénales.
Nawell Madani, ce coup de pied sur un enfant de 6 ans
Tout commence lundi 6 octobre, vers 22h30, sous les lumières des Champs-Élysées. Bebethan, père célibataire, sort d’un restaurant avec ses quatre fils, âgés de 6 à 13 ans. Ces enfants, sosies inséparables et influenceurs TikTok avec 10 000 abonnés, croisent Nabil, un connaissance.
La conversation est légère quand Nawell Madani passe à proximité, saluée par Nabil qui l’avait croisée sur un tournage. Excités, les garçons, menés par Djulian, courent vers elle pour une photo et caresser son chien. « Restez derrière ! », lance-t-elle, agacée.
Le petit, sourd à l’avertissement, s’approche trop près. Panique. Nawell Madani, seule dans la foule nocturne, voit en eux une menace : des ados et un enfant qui la suivent depuis des dizaines de mètres. Son pied part. « Le gamin vole et s’écrase », témoigne le père qui interpelle l’humoriste : « Vous n’avez pas à frapper un enfant de 6 ans ! »
Nawell Madani, téléphone en main, filme la scène avant de s’éclipser. Moins d’une heure plus tard, elle se rend au commissariat du VIIIe et explique son geste comme un « réflexe de défense ». Une enquête pour violences sur mineur s’ouvre immédiatement.
Nawell Madani ne fera pas face à un procès
Après la plainte du père des enfants, le parquet évalue la gravité (ITT légère) et les circonstances (premier délit pour Nawell) et opte pour l’article 41-1 du Code de procédure pénale : une médiation sans jugement. Une « contribution citoyenne », don à une association d’aide aux victimes, plafonné à 3000 euros, qui classera l’affaire.
« Ce n’est pas de la justice, c’est de la clémence pour VIP », s’insurge la famille sur X. Leur combat ? Obtenir réparation morale, au-delà de l’argent.
Le parquet de Paris, débordé par 200 000 affaires annuelles, privilégie les alternatives pour les faits mineurs. Ici, pas de récidive, un aveu spontané, et un contexte de stress urbain. « La gravité est relative : 3 jours d’ITT, pas de fracture », explique un magistrat à 20 Minutes.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
















