Ce mardi après-midi, alors que Michel Barnier rendait hommage à René Couanau, grande figure politique de Saint-Malo, il a été brutalement interrompu par certains députés. L’indignation de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, était palpable.
L’hommage de Michel Barnier à René Couanau interrompu
Les députés interrompent m’hommage de Michel Barnier à René Couanau et provoquent l’indignation de la présidente de l’Assemblée nationale. Michel Barnier avait pris la parole pour saluer la mémoire de René Couanau, il rappelait son engagement politique et leur collaboration passée.
« J’ai été il y a très longtemps membre du même cabinet ministériel que lui. Il était mon chef de cabinet auprès du Ministre de la jeunesse et des sports », a-t-il déclaré avec émotion.
Le discours d’hommage à René Couanau a été interrompu par des huées et des cris qui émanaient des bancs de la gauche, notamment des députés de La France Insoumise (LFI). Ces interruptions ont immédiatement jeté un froid sur l’hémicycle et détourné l’attention d’un moment censé être solennel et respectueux.
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La colère de Yaël Braun-Pivet
Face à cette perturbation du discours d’hommage de Michel Barnier à René Couanau, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, n’a pas caché son irritation. Elle a fermement repris la parole pour condamner l’attitude des élus perturbateurs.
« J’entends que l’on se respecte dans cet hémicycle ! », a-t-elle lancé avant de s’adresser directement à l’une des députées impliquées : « On parle de la mémoire d’un homme qui vient de décéder, Madame la députée. C’est scandaleux ! »
Cette intervention cinglante de la présidente a résonné comme un rappel à l’ordre sévère. La président a rappelé la nécessité de préserver la dignité des débats parlementaires, en particulier dans des moments aussi sensibles que l’hommage à une personnalité disparue.
Les internautes comprennent très mal l’attitude des députés
L’incident a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et a suscité un flot de réactions passionnées. De nombreux internautes ont dénoncé le comportement des élus de LFI qu’ils qualifient d’ »indécent » et « médiocre ».
Certains commentaires sont allés plus loin en critiquant la « bordélisation » de l’Assemblée nationale :
« LFI n’a vraiment aucune limite dans l’indécence et médiocrité, et ces horreurs voudraient diriger le pays ? Ils sont bons pour le caniveau qui est leur place. »
« C’est la honte absolue ! »
« C’est pire qu’une classe de maternelle. »
La prise de position de Yaël Braun-Pivet n’a pas été exempte de critiques. Certains internautes ont pointé une contradiction dans son attitude face à d’autres crises internationales : « Dixit celle qui s’en tape des morts palestiniens ! »
Au delà de la mort de René Couanau : Une assemblée divisée
Cet incident montre une nouvelle fois les fractures idéologiques et comportementales au sein de l’Assemblée nationale. Les tensions entre majorité et opposition, en particulier avec les élus de LFI, semblent s’intensifier, ce qui rend parfois les débats houleux et difficiles à gérer.
Si les interruptions lors des discours sont devenues monnaie courante dans l’hémicycle, leur survenance lors d’un hommage posthume a choqué de nombreux observateurs.
René Couanau : un homme de conviction
Au-delà de l’incident, l’hommage rendu par Michel Barnier visait à saluer un homme qui a marqué la vie politique locale et nationale. Ancien député-maire de Saint-Malo, René Couanau était apprécié pour son engagement en faveur de sa ville et de ses habitants.
Son décès à l’âge de 88 ans laisse un vide pour de nombreux élus et citoyens.
« Il incarnait une politique de proximité et de respect », a rappelé Michel Barnier avant d’être interrompu. Ce message, bien que partiellement éclipsé par les perturbations, reste un témoignage de l’héritage laissé par René Couanau.
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La nécessité d’un débat apaisé
L’incident de ce mardi est particulièrement mal vécu par beaucoup de citoyens. Si les divergences d’opinions sont inhérentes à la démocratie, le respect des temps de recueillement et des hommages semble essentiel pour garantir la dignité des échanges parlementaires.
Il faut croire que même René Couanau n’aura pas échappé aux dissentions politiques de plus en plus prononcées en France.
Le rappel à l’ordre de Yaël Braun-Pivet montre bien l’urgence de retrouver un cadre de débat constructif à l’Assemblée nationale. Dans un contexte où la confiance des citoyens envers leurs représentants est fragilisée, ces épisodes ne font que renforcer le sentiment de désillusion.
Cet hommage interrompu à René Couanau est non seulement un manque de respect de certains élus, mais aussi la nécessité de réaffirmer les valeurs de courtoisie et de respect dans la vie politique française.
Une leçon que l’ensemble des acteurs de l’Assemblée nationale gagnerait à méditer. Notre rédaction se joint à la famille de René Couanau pour lui souhaiter un repos éternel !
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.