L’influenceuse Maeva Ghennam, vient d’être condamnée à un an de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende pour pratiques commerciales trompeuses.
En bref
- Un an de prison avec sursis et 150 000 € d’amende pour promotions sans mention « publicité » et arguments faux.
- Jusqu’à 60 000 € par mois via des vidéos rapportant 1 500 € chacune, selon le tribunal.
- Installée à Dubaï, elle n’a pas reçu la convocation ; son avocat renonce et découvre l’audience dans la presse.
- Maeva Ghennam, « scandalisée », conteste et promet de faire appel.
- Suivant Rym Renom, condamnée pour faits similaires, ce verdict alerte sur une traque accrue aux « influvoleurs ».
Maeva Ghennam est condamnée ce vendredi 10 octobre 2025 par le tribunal correctionnel de Paris pour douze infractions liées à six pratiques commerciales trompeuses sur la période 2019-2023.
Maeva Ghennam poursuivie pour publicité frauduleuse
Le cœur du dossier repose sur des promotions, où Maeva Ghennam vendait une crème censée « grossir » seins et fesses en deux semaines, un thé detox pour perdre de poids rapidement, ou des bonbons qui offre une repousse capillaire en trois mois. Aucune mention « publicité », aucun aveu de rémunération, jusqu’à 1 500 euros par post.
Le tribunal a pointé du doigt ces omissions : « Mme Ghennam n’annonce jamais son intention commerciale », pourtant ses contenus, vus par des millions d’internautes, trompaient les consommateurs vulnérables.
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On peut compléter à ce délit, des conseils de trading ou paris sportifs avec « gains assurés », des blanchiments dentaires « à l’américaine » ou des pubs pour vêtements. De 2020 à 2023, ces vidéos ont généré des revenus colossaux, estimés à 60 000 euros mensuels à leur pic.
Un business florissant, mais illégal, qui exploite la naïveté des abonnés en quête de solutions miracles.
Maeva Ghennam n’était pas à présent à son procès
L’audience du 10 octobre à Paris s’est déroulée en mode fantôme. Maeva Ghennam, exilée à Dubaï depuis quelques années, clame n’avoir jamais reçu la convocation à son adresse marseillaise. Me Maallaoui, son conseil, regrette : « Ma cliente n’est pas informée, je ne peux pas la défendre. »
Le président refuse le renvoi, et le jugement tombe comme un couperet : un an avec sursis, bien plus que les cinq mois requis par le parquet. Sur Instagram, l’influenceuse réagit furieuse : « Scandalisée ! J’ai fait confiance à mon agence et ses juristes. Je n’ai jamais volé personne, contrairement à d’autres. »
Elle dénonce une amende « disproportionnée » et annonce un appel immédiat.
En définitive, Maeva Ghennam écope d’un an de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende pour douze infractions.

Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
















