Les machines de votes aux États-Unis sont-elles en panne ? Dans une vidéo devenue virale sur X (anciennement Twitter), on aperçoit, dans l’État du Kentucky, un électeur tente de voter pour Donald Trump, mais le système valide automatiquement Kamala Harris. Ce problème a été relayé par Florian Philippot qui soulève des inquiétudes sur l’intégrité du processus électoral et la transparence des systèmes de vote électronique. Cette séquence a enflammé les discussions en ligne, avec des réactions partagées sur les réseaux sociaux et une vague de commentaires qui dénoncent la fiabilité des machines de vote.
Machine de vote aux États-Unis : Vote pour Trump validé sur Harris
La vidéo partagée par Florian Philippot sur les machines de vote aux Etats-Unis montre un électeur qui clique sur le nom de Donald Trump, mais la machine de vote électronique valide automatiquement Kamala Harris.
Ce dysfonctionnement, visible en direct sur les écrans, a suscité une vive réaction du public. Le problème est d’autant plus marquant dans le contexte actuel des États-Unis, où la confiance dans les systèmes de vote et dans la transparence électorale a été mise à rude épreuve.
Les internautes se sont rapidement emparés du sujet autour de la machine de vote défectueuse et dénonce une faille majeure qui pourrait impacter le choix des électeurs. L’incident démontre une question essentielle : ces technologies sont-elles prêtes pour une utilisation à grande échelle sans risquer d’altérer les résultats électoraux ?
Les internautes critiquent la machine de vote
L’impact de cette vidéo a été immédiat sur les réseaux sociaux, où les internautes ont exprimé leurs frustrations et leurs craintes vis-à-vis des machines de vote. Certains accusent les démocrates de manipulation et déclarent ironiquement : « La seule chose que les démocrates peuvent faire avec brillance est de tricher… mdr 😂 ».
D’autres voient dans cette faille une manœuvre intentionnelle pour favoriser Kamala Harris au détriment de Donald Trump lors des élections du 5 novembre prochain. Beaucoup se disent choqués qu’un tel incident puisse se produire dans un pays où le processus électoral est censé être irréprochable.
Des réactions telles que « Monde de fous 🤡 » ou encore « Il ne se cache plus ! » illustrent l’inquiétude croissante face à ce qui est perçu comme une menace pour la démocratie. Florian Philippot, lui-même, n’a pas caché sa consternation et craint que l’introduction de ces systèmes en France n’entraîne les mêmes dérives.
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Le système de vote électronique en question
Cet incident atour d’une machine de vote qui valide Kamala Harris au lieu de Donald Trump n’est pas le premier à soulever des doutes sur les systèmes de vote électronique en général.
Aux États-Unis, le système controversé de Dominion a fait la une à plusieurs reprises pour des raisons similaires, étant régulièrement pointé du doigt pour sa vulnérabilité aux failles techniques.
Philippot n’a pas hésité à rappeler que ce système a récemment été « désactivé pour maintenance », un moment opportun, selon certains, pour poser des questions sur sa fiabilité.
Les machines de vote électronique sont souvent louées pour leur rapidité et leur praticité, mais elles ne sont pas exemptes de risques. Les problèmes de configuration, les erreurs de programmation et même les tentatives de piratage sont des préoccupations fréquentes autour de ces systèmes.
Les observateurs mettent en garde contre un usage non maîtrisé de cette technologie, qui pourrait compromettre le choix des électeurs. Dans ce contexte, les dysfonctionnements enregistrés dans le Kentucky renforcent les arguments des opposants aux machines de vote électronique.
Florian Philippot : Une mise en garde pour la France
Florian Philippot a également exprimé son inquiétude quant à la possibilité que ces machines de vote qui votent Kamala Harris à la place de Donald Trump fassent leur apparition en France. « Et dire que certains veulent imposer ça en France ! » s’indigne-t-il, sous-entendant que la France pourrait un jour se trouver face à des défis similaires.
L’ex-leader du parti Les Patriotes milite activement pour que ces dispositifs ne soient pas adoptés dans l’Hexagone, il estime que l’authenticité du vote en seraient compromises. Floriant Philippot plaide pour une interdiction de ces systèmes en France et appelle les autorités à « mettre au rebut celles qui sont déjà en service ».
Pour lui, le vote électronique serait non seulement sujet à des dysfonctionnements techniques mais aussi potentiellement manipulable, une menace pour l’intégrité démocratique du pays.
Il craint également que de telles machines puissent être installées dans des lieux sensibles, comme les préfectures et le ministère de l’Intérieur, faussant ainsi les résultats.
Les machines de vote en France : Une solution ou un risque ?
La perspective d’une adoption généralisée des machines de vote en France suscite un débat intense. Pour certains, ces systèmes représentent une modernisation nécessaire pour permettre de faciliter et de sécuriser le processus électoral.
D’autres, en revanche, craignent que la technologie n’ouvre la porte à des manipulations subtiles mais dangereuses comme vues aux Etats-Unis. Les États-Unis ne sont pas le seul pays à avoir rencontré des problèmes avec les systèmes de vote électronique.
De nombreux pays ont expérimenté ces machines et ont ensuite fait marche arrière en raison de risques pour la sécurité et la transparence.
En France, où la culture du vote papier est encore très ancrée, cette technologie peine à s’imposer, et les cas de dysfonctionnement comme celui observé dans le Kentucky fournissent des arguments supplémentaires aux sceptiques.
Les machines de vote électronique : Une technologie en perte de confiance ?
Face aux défis techniques et aux potentielles manipulations, le débat autour de l’utilisation des machines de vote électronique est relancé.
Bien que cette technologie présente des avantages indéniables, tels que la rapidité des dépouillements et la réduction des erreurs humaines, les cas de dysfonctionnement nuisent gravement à la confiance des électeurs.
Dans l’affaire du Kentucky, où une simple action sur un écran qui devrait permettre de voter Donald Trump se solde par le choix par la machine de Kamala Harris, la perte de confiance est palpable. Les citoyens, dont le droit de vote est l’un des principes fondamentaux de la démocratie, se demandent si leur choix est vraiment respecté.
Florian Philippot, ainsi que de nombreux autres critiques, estiment qu’il est nécessaire de repenser le recours à ces machines, voire de revenir aux systèmes manuels pour garantir une transparence maximale.
Machine de vote plus favorable à Harris qu’à Trump, quelle suite ?
L’incident dans le Kentucky avec cette machine de vote défectueuse en apparence et qui fait le choix de Kamala Harris quand on vote Trump est un problème à prendre très au sérieux. Il met en évidence la capacité des systèmes électoraux électroniques à refléter fidèlement le choix des citoyens.
Bien que le développement de technologies de plus en plus sophistiquées soit souvent perçu comme un progrès, leur adoption dans le domaine de la gouvernance et des élections doit être faite avec prudence.
En France, où la question de la sécurité des systèmes électoraux est au cœur des préoccupations, cet exemple américain pourrait bien relancer le débat. Florian Philippot et d’autres voix appellent déjà à des mesures restrictives pour éviter l’émergence de failles similaires en territoire français.
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Entre défiance et modernisation, le futur des machines de vote
L’incident survenu dans l’État du Kentucky a non seulement mis en évidence les faiblesses des systèmes de vote électronique, mais il a également attisé un débat de fond sur la fiabilité de ces technologies.
Dans une société de plus en plus numérisée, où la technologie occupe une place centrale, garantir la fiabilité des systèmes de vote est essentiel pour préserver la confiance des citoyens. Le cas du Kentucky pourrait bien marquer un tournant dans le choix des méthodes de vote, aussi bien aux États-Unis qu’en France.
Face aux risques et aux interrogations, la modernisation ne doit pas se faire au détriment de la transparence électorale. Une question de fond reste en suspens : dans quelle mesure sommes-nous prêts à sacrifier des systèmes éprouvés pour des solutions technologiques encore loin de la perfection ?
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.