Banksy révèle un gorille au Zoo de Londres. Depuis le 5 août, une série d’œuvres est apparue à travers la capitale britannique, toutes ses œuvres sont des animaux . Le dernier en date, révélé au Zoo de Londres, met en scène un gorille libérant les animaux captifs, et semble conclure une série artistique de neuf jours qui a captivé l’attention du public et des médias.
Graffiti : Banksy et son gorille au zoo de Londres
Le gorille de Banksy au Zoo de Londres est apprécié des amateurs de graffiti. Cette œuvre montre un gorille ouvrant les portes de cages d’où s’échappent divers animaux, cette œuvre évoque des thèmes puissants tels que la liberté, l’incertitude, et peut-être même une critique voilée de l’emprisonnement des animaux dans les zoos.
Le gorille, l’élément central du graffiti, semble symboliser la force et la résistance, un être capable de briser les chaînes de l’oppression.
Banksy, en revendiquant cette œuvre via son compte Instagram, a laissé peu de place au doute : ce graffiti est le dernier d’une série d’œuvres animalières dispersées à travers Londres. Mais ce n’est pas seulement l’esthétique de l’œuvre qui interpelle ; c’est aussi le mystère qui l’entoure.
Les paires d’yeux qui apparaissent dans le graffiti ont intrigué bon nombre d’observateurs, certains y voyant une référence à une surveillance omniprésente, d’autres un appel à regarder au-delà des apparences.
Lire aussi :
Dégradation de la fontaine de Neptune par un touriste allemand !
Le mystère de la série animalière de Banksy
Cette œuvre au Zoo de Londres conclut donc une série artistique commencée neuf jours plus tôt, avec l’apparition d’une chèvre à Richmond. Depuis lors, des singes, des pélicans, un chat, et bien d’autres animaux ont fait leur apparition sur les murs de Londres, chacun d’eux laissant place à l’interprétation et à la spéculation.
Les théories autour de ces graffitis se multiplient. Certains pensent que Banksy souhaite adresser un message sur la crise climatique en évoquant la manière dont les humains maltraitent la nature et les animaux.
D’autres voient dans cette série une référence subtile à des événements politiques mondiaux, comme le conflit à Gaza. Quelle que soit l’interprétation, une chose est sûre : Banksy sait comment capter l’attention du public et susciter des débats.
Toutes les œuvres de cette série n’ont pas été accueillies avec le respect que l’on pourrait attendre. Un groupe d’hommes masqués a volé un graffiti représentant un loup, il y a quelques temps.
Dans un autre incident, un rhinocéros créé par Banksy a été tagué par un inconnu, un acte de vandalisme qui a provoqué l’indignation des amateurs d’art.
Ces incidents rappellent l’autodestruction d’une œuvre de Banksy lors d’une vente aux enchères en 2018, un coup de maître qui a marqué l’histoire de l’art contemporain. Ces actes de vandalisme et de vol montrent à quel point les œuvres de Banksy sont convoitées, mais aussi vulnérables face à ceux qui cherchent à en tirer profit.
La protection des œuvres de Banksy : Un enjeu crucial
La popularité croissante des œuvres de Banksy surtout son gorille au zoo de Londres a poussé la City de Londres à prendre des mesures pour les protéger. Conscients de la valeur artistique et culturelle de ces graffitis, les autorités locales ont décidé de sécuriser certaines des œuvres les plus emblématiques de l’artiste.
Le Zoo de Londres ne fait pas exception. Il a annoncé qu’il prendrait des mesures pour protéger ce dernier graffiti, qui pourrait bien être la pièce maîtresse de la série.
Cette décision de protéger l’œuvre de Banksy montre l’importance de l’art de rue dans la culture contemporaine. Ce qui était autrefois considéré comme du vandalisme est maintenant reconnu comme une forme d’art précieuse, ce qui mérite une protection égale à celle des œuvres exposées dans les musées.
Bansky conclut sa série animalière par un gorille
Si ce graffiti du gorille au zoo de Londres est effectivement la dernière pièce de la série animalière, beaucoup s’accordent à dire qu’il s’agit d’une conclusion particulièrement réussie. Banksy, fidèle à sa réputation, a une fois de plus réussi à captiver l’imagination du public tout en abordant des thèmes sociétaux importants.
La représentation du gorille qui libère les animaux captifs est un puissant rappel de la lutte pour la liberté, que ce soit pour les animaux ou les êtres humains.
Cette série animalière a permis de montrer une facette de Banksy. Alors que ses œuvres précédentes ont souvent abordé des thèmes politiques et sociaux, cette série se concentre sur la relation entre l’homme et la nature, une thématique qui prend de plus en plus d’importance dans le contexte actuel de crise écologique.
Voir également :
Qui est Thierry Brouardelle, alias Cappella Voice ?
Banksy, le mystère inébranlable
Malgré la notoriété mondiale de Banksy, l’artiste reste un mystère pour le public. Chaque nouvelle œuvre suscite des questions sur son identité, ses motivations, et le message qu’il cherche à transmettre. Ce graffiti au Zoo de Londres ne fait pas exception.
En laissant son œuvre ouverte à l’interprétation, Banksy invite chacun à réfléchir à sa propre vision de la liberté, de la nature, et de la société.
Que ce soit par un acte de rébellion ou un simple désir de faire sourire, Banksy continue d’influencer le paysage artistique mondial. Cette dernière œuvre pourrait bien être le point culminant de sa carrière, une pièce qui restera dans les mémoires comme un exemple parfait de son génie artistique.
Banksy a une fois de plus prouvé qu’il est bien plus qu’un simple graffeur. Il est un artiste qui utilise les murs de la ville comme des toiles pour exprimer des idées profondes, des idées qui résonnent bien au-delà des frontières de Londres.
Et si cette série animalière est bien terminée, une question reste en suspens : quel sera le prochain coup de maître de Banksy ?
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
