Le DTR Fight, gala de boxe anglaise organisé le 7 décembre dernier par le vidéaste et streameur français Rebeudeter, a rassemblé un large public en quête de spectacle, on parle de 30000 spectateurs d’une façon globale. Alexandre Jaafari, coach sportif dénonce ce qu’il qualifie de « dolorisme, barbarisme et virilisme » dans l’organisation de cette compétition.
De quelles dérives au DTR Fight parlent Alexandre Jaafari ?
Dans une série de tweets, Alexandre Jaafari n’a pas mâché ses mots contre ce qu’il considère comme des dérives dans le déroulement du DTR Fight. Il a commencé par rappeler des faits qu’il juge préoccupants, notamment en citant les cas de deux participants, LeBouseuh et Byilhan, qui, selon lui, ont été mis en danger.
LeBouseuh aurait été surclassé dès le début de son combat par Prime, estime Alexandre Jaafari. Selon lui, malgré les déclarations de LeBouseuh à son équipe qu’il ne pouvait plus continuer après le deuxième round, ses coachs l’ont encouragé à poursuivre.
« Le staff médical de l’événement ne l’a pas protégé, tout comme ses propres entraîneurs », déplore Alexandre Jaafari. Résultat : LeBouseuh a encaissé des coups qui pourraient être graves pour sa santé, particulièrement au niveau de la tête.
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Byilhan : un entraînement à haut risque
Le cas de Byilhan, 20 ans, soulève des questions encore plus inquiétantes. Selon Alexandre Jaafari, l’entraînement intensif auquel il s’est soumis aurait entraîné une dégradation progressive de son corps, avec des blessures mal prises en charge par son entourage professionnel.
Déjà affligé d’une tendinite au biceps droit, Byilhan aurait ressenti une douleur similaire au biceps gauche lors d’un sparring. Malgré cela, son coach aurait choisi de l’envoyer combattre après un passage chez un kinésithérapeute, suivi d’une consultation auprès d’un chirurgien.
« Ce dernier, probablement le plus incompétent au monde, lui a donné son feu vert pour combattre », accuse Alexandre Jaafari.
Pendant le match, les conséquences de ces négligences se sont fait sentir : luxations répétées de l’épaule gauche, rupture du tendon du biceps droit, et blessures aggravées par une prise en charge insuffisante, dénonce Alexandre Jaafari.
Les images de célébration montrent un biceps complètement raccourci, symbole des séquelles irréversibles subies par le jeune homme.
Le dolorisme et le virilisme pointés du doigt
Pour Alexandre Jaafari, ces situations dramatiques sont le reflet d’une culture qu’il dénonce fermement : le dolorisme et le virilisme, des valeurs qu’il associe à une « mythologie du haut niveau ». Ces concepts, selon lui, encourageraient les jeunes sportifs à pousser leur corps au-delà de ses limites, au détriment de leur santé.
« Ces gosses ne récupéreront jamais leur corps d’avant. C’est fini », affirme-t-il. Il met également en garde contre une confiance aveugle en la médecine, qu’il qualifie d’illusoire dans ce contexte.
Les dangers des ETC et les dommages irréversibles
L’un des points les plus alarmants soulevés par Alexandre Jaafari concerne les Encéphalopathies Traumatiques Chroniques (ETC), des lésions cérébrales liées aux coups répétés à la tête. Ces blessures, bien connues dans le milieu des sports de contact, peuvent avoir des conséquences graves et durables sur la vie des athlètes.
En prenant l’exemple de LeBouseuh, Alexandre Jaafari note que ce dernier pourrait avoir subi des dommages cérébraux irréversibles après avoir servi de « sac de frappe pendant six minutes ».
Ces impacts répétitifs sur le cerveau augmentent considérablement le risque d’ETC, une pathologie qui, à terme, peut altérer les fonctions cognitives, la mémoire et même la personnalité des victimes.
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Alexandre Jaafari évoque son expérience personnelle
Alexandre Jaafari ne se contente pas de pointer du doigt ces dérives : il parle aussi depuis son propre vécu. « Je connais tous les travers que j’ai décrits, car je les ai vécus dans ma chair et mon esprit », confie-t-il.
Cette prise de position, basée sur son expérience de sportif, vise à alerter les jeunes athlètes et leurs encadrants sur les dangers d’une telle culture. Les accusations portées par Alexandre Jaafari contre le DTR Fight visent surtout à responsabiliser les organisateurs, en occurrence Billal Hakkar, alias Rebeudeter.
Comment garantir la sécurité des participants ? Quel rôle doivent jouer les coachs, le staff médical et les instances sportives pour éviter de telles dérives ? Voilà les questions auxquelles le DTR fIGHT prochain doit surtout répondre.
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