Tommy Robinson a déclenché des émeutes au Royaume-Uni. Alors que des manifestations massives secouent le Royaume-Uni, un nom revient le plus souvent dans la cause de ses manifestation : Tommy Robinson. Ce dernier exclu à une certaine époque de Twitter a été réintégré plus tard. quelles sont les implications de la réintégration de Robinson sur la plateforme X, et le rôle de la désinformation dans la polarisation sociale.
Tommy Robinson responsable des manifestions au Royaume-Uni
Pour beaucoup d’observateurs, Tommy Robinson est le principale responsable des manifestations actuelles au Royaume-Uni. Tommy Robinson, ancien chef de l’English Defence League, avait été banni de X (anciennement Twitter) en 2018 pour comportement haineux.
Il a été réintégré en 2022, suite au rachat de la plateforme par Elon Musk. Cette décision a suscité de nombreuses critiques, notamment en raison du passé judiciaire de Tommy Robinson, marqué par des condamnations pour agression et fraude.
En juillet 2024, Tommy Robinson, suivi par environ 900 000 abonnés sur X, a diffusé des rumeurs concernant l’auteur d’une attaque au couteau qui serait musulman. Ces fausses informations ont rapidement circulé, alimentées par des médias comme Europe Invasion et Channel3.
Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour démentir ces allégations infondées, mais le mal était déjà fait : des émeutes éclataient à Londres et Bristol.
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Tommy Robinson, un passé peu reluisant
Le passé de Tommy Robinson est émaillé de nombreux conflits avec la justice. Il était attendu au tribunal le 28 juillet pour avoir répété des fausses informations sur un réfugié syrien, mais il a quitté l’Angleterre avant sa comparution.
Cette fuite montre la gravité des accusations portées contre lui et le rôle prépondérant qu’il a joué dans la propagation de la désinformation.
Tommy Robinson n’a pas seulement diffusé des fausses nouvelles; il a également appelé à des émeutes, ce qui aggravé la situation. Ses actions ont contribué à une polarisation accrue sur la plateforme X et dans la société britannique en général.
La réintégration de Tommy Robinson sur X est perçue par beaucoup comme un échec de la lutte contre la désinformation.
La modération sur X en cause
Depuis le rachat de X par Elon Musk, les équipes de modération de la plateforme ont été fortement réduites, avec plus de 1 200 employés licenciés mondialement. Cette diminution de la modération a facilité la propagation de la désinformation, comme l’ont montré les récents événements au Royaume-Uni.
Joe Mulhall, de l’organisation Hope Not Hate, a noté le rôle des individus bannis et réintégrés dans ces émeutes.La réintégration de Tommy Robinson a exacerbé la polarisation sur X. Ses messages et appels à la violence ont trouvé un écho auprès de ses nombreux abonnés, et ont augmenté les tensions sociales.
La plateforme X, sous la direction d’Elon Musk, est devenue un terrain fertile pour la désinformation et les discours haineux, d’après certains observateurs.
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La « guerre civile » évoquée par Elon Musk
Elon Musk a également jeté de l’huile sur le feu en évoquant une « guerre civile » au Royaume-Uni. Ses déclarations ont contribué à la confusion et à l’inquiétude parmi les utilisateurs de la plateforme et le public en général.
Les événements récents montrent l’importance de la régulation des plateformes de réseaux sociaux pour prévenir la propagation de la désinformation et la violence.
La réintégration de figures comme Tommy Robinson a des conséquences réelles et dangereuses pour la société. Il est donc important de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre la désinformation et protéger la cohésion sociale.
L’affaire Tommy Robinson montre les dangers de la désinformation et la nécessité d’une vigilance accrue de la part des plateformes de réseaux sociaux. La société doit se mobiliser pour promouvoir des pratiques responsables et garantir un environnement numérique sûr et respectueux pour tous.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.