La première greffe d’utérus jamais réalisée sur le sol britannique a été un événement marquant et célébré comme « l’aube d’une nouvelle ère » dans l’univers du traitement de la fertilité. Cette procédure médicale novatrice symbolise une lueur d’espoir pour de nombreuses femmes aux prises avec des problèmes de fertilité.
Greffe d’utérus au Royaume-Uni : un acte altruiste entre Sœurs
La première greffe d’utérus au Royaume-Uni a eu lieu… L’histoire commence avec deux sœurs. L’aînée, âgée de 40 ans et déjà mère de deux enfants, a fait le choix de venir en aide à sa sœur cadette de 34 ans, née sans utérus. Un geste qui ouvre des portes insoupçonnées pour la receveuse et lui offre ainsi l’espoir de devenir une mère pour la toute première fois.
Maya Forstater from Sex Matters slams suggestions the UK's first-ever womb transplant could be used on men.
"It's shocking the doctor said the Equality Act has the protected characteristic of gender reassignment. Men don't have the right to have the body of a woman!"@JuliaHB1 pic.twitter.com/XOsTODQ9Bn
— Talk (@TalkTV) August 23, 2023
Six mois après l’intervention, les signes de succès sont palpables. La receveuse, désormais menstruée, envisage l’implantation de ses propres embryons, créés par fécondation in vitro avec ses ovocytes. Un moment attendu qui marque l’avancement positif dans son parcours vers la maternité.
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Une opération complexe et pionnière
Sous l’égide de l’équipe chirurgicale du Womb Transplant UK, le Dr Richard Smith, l’un des chirurgiens principaux, a été au cœur de cette prouesse médicale. Effectuée au prestigieux hôpital Churchill d’Oxford, cette opération délicate, réalisée un dimanche de février, a mobilisé plus de 30 professionnels de santé.
Le processus chirurgical a été long et minutieux. Plus de huit heures ont été nécessaires pour extraire l’utérus de la donneuse, avant d’entamer la procédure de greffe sur la receveuse, qui a duré neuf heures et vingt minutes supplémentaires.
Greffe d’utérus au Royaume-Uni : une opération financée par Womb Transplant UK
L’opération de greffe d’utérus au Royaume-uni a été rendue possible grâce au financement de l’organisation Womb Transplant UK, qui a couvert les frais à hauteur de £25,000, incluant les coûts opératoires et le séjour hospitalier des patientes. Un aspect notable de cette opération est l’engagement désintéressé des chirurgiens et du personnel médical, qui n’ont pas perçu de rémunération pour leur temps et leur expertise.
La réussite de cette opération a été chaleureusement accueillie par la communauté médicale. Le Dr Raj Mathur, président de la British Fertility Society, a salué cette avancée comme « une réussite remarquable ».
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Un espoir tangible pour l’avenir
Ce succès en chirurgie ouvre des perspectives réjouissantes pour de nombreuses femmes aux prises avec des défis de fertilité. La greffe d’utérus est une lueur d’espoir, un pas de géant vers une nouvelle ère de solutions médicales qui rendent la maternité accessible à toutes.
Avec des histoires comme celle-ci, le Royaume-Uni se positionne à l’avant-garde des innovations médicales dans le domaine de la fertilité, manifestant un engagement tangible envers l’amélioration de la vie des patientes.
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