Vendredi 23 août, F. Kennedy Jr., héritier de l’une des plus célèbres dynasties politiques américaines, a, lors d’un rassemblement à Phoenix, annoncé la suspension de sa campagne présidentielle pour se rallier au candidat républicain Donald Trump. Mais ce n’est pas tout : au cours de ce discours, il a livré une analyse sans concession de la guerre en Ukraine en mettant en lumière des aspects que peu osent aborder.
Les raisons de la guerre en Ukraine selon Robert Francis Kennedy Jr.
Lors de son discours à Phoenix, Robert Francis Kennedy Jr. a présenté les raisons profondes de la guerre en Ukraine qui divergent radicalement du discours officiel proposé par les médias dominants.
Selon lui, les États-Unis ont joué un rôle déterminant dans le déclenchement et la prolongation du conflit, un point de vue qui le place en opposition directe avec le gouvernement américain et les grands médias.
🚨Voici la partie du discours de RFK Jr. que les médias ont coupée…
Comment les États-Unis ont renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu en 2014 et saboté les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine
– En 2014, les agences américaines ont renversé le… pic.twitter.com/5Yyuqhf6dn
— Trump Fact news 🇺🇸 (@Trump_Fact_News) August 23, 2024
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Robert Francis Kennedy Jr. a affirmé que les États-Unis ont renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu en 2014, pour installer à sa place un gouvernement pro-occidental. Cette intervention, loin d’être un soutien à la démocratie, visait selon lui à asseoir l’influence américaine dans la région.
Pour Robert Francis Kennedy Jr., ce coup d’État a été le premier acte d’une série de manœuvres géopolitiques visant à isoler la Russie.
L’accord de Minsk : Une paix sabotée par les États-Unis ?
Kennedy Jr. a également rappelé le retrait des États-Unis de l’accord de Minsk en 2019, un traité de paix négocié entre la Russie et l’Ukraine sous l’égide des nations européennes. Cet accord, censé stabiliser la région, a été, selon lui, délibérément saboté par les États-Unis pour maintenir la pression sur la Russie.
Cette décision a, d’après lui, joué un rôle important dans l’escalade des tensions qui ont conduit à l’invasion russe de l’Ukraine en 2022.
Avril 2022 : L’Amérique choisit la guerre
Robert Francis Kennedy Jr. a révélé une autre facette de l’implication américaine dans la guerre en Ukraine. En avril 2022, alors que les pourparlers de paix étaient sur le point d’aboutir, le président Joe Biden aurait envoyé Boris Johnson en Ukraine pour convaincre le président Volodymyr Zelensky de rejeter l’accord de paix.
Cette manœuvre a été orchestrée pour prolonger le conflit, dans le but de provoquer un changement de régime en Russie.
Il a rappelé les propos du secrétaire à la défense de Joe Biden, Lloyd Austin, qui déclarait que l’objectif de la guerre pour les États-Unis était d’épuiser l’armée russe. Ce plan visait à affaiblir la Russie sur le long terme, pour limiter sa capacité à intervenir ailleurs dans le monde.
De ce fait, Robert Francis Kennedy Jr. n’a pas manqué de rappeler les conséquences dramatiques de ce conflit. Il énonce que 600 000 jeunes Ukrainiens et 100 000 jeunes Russes ont perdu la vie dans cette guerre.
Les infrastructures ukrainiennes ont été massivement détruites également, ce qui a plongé le pays dans une crise humanitaire sans précédent.
Il a également évoqué la destruction du gazoduc Nord Stream, une infrastructure clé pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe, comme une autre conséquence désastreuse de ce conflit.
Selon lui, les actions des États-Unis ont conduit à un rapprochement entre la Russie, la Chine, et l’Iran, formant une alliance qui pourrait avoir des conséquences géopolitiques lourdes de conséquences pour les États-Unis.
Les réactions en ligne : Soutien et accusations de complotisme
Les déclarations de Robert Francis Kennedy Jr. ont rapidement enflammé les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont salué son courage, le félicitant pour avoir osé défier le récit officiel. Certains ont même exprimé des craintes pour sa sécurité, estimant qu’il pourrait devenir une cible pour ses adversaires politiques.
Un internaute a commenté : « Il confirme totalement ce que disait Pierre Hillard avant Maidan à sa conférence de Berlin en 2014. Regardez les cartes à la fin de la conférence : elles parlent d’elles-mêmes. »
D’autres, en revanche, ont critiqué les médias pour avoir rapidement étiqueté Robert Francis Kennedy Jr. comme un « complotiste », en raison de ses prises de position.
Un soutien inattendu à Donald Trump
L’annonce de Robert Francis Kennedy Jr. de suspendre sa campagne pour soutenir Donald Trump a surpris de nombreux observateurs. Ce ralliement pourrait bouleverser la dynamique de la campagne électorale.
Donald Trump, qui reste une figure polarisante, pourrait bénéficier du soutien de Robert Francis Kennedy Jr., surtout auprès des électeurs républicains qui sont sensibles à un discours critique envers l’establishment.
Robert Francis Kennedy Jr. a justifié sa décision en affirmant que Donald Trump est le seul candidat capable de réformer le système et de mettre fin à l’engagement militaire des États-Unis à l’étranger.
En s’alignant avec Donald Trump, Robert Francis Kennedy Jr. se positionne comme un outsider au sein de la classe politique, prêt à défier les normes établies pour défendre une vision alternative de la politique américaine.
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Un tournant dans la campagne présidentielle américaine
Le discours de Robert Francis Kennedy Jr. à Phoenix marque un tournant dans la campagne présidentielle américaine.
En choisissant de soutenir Donald Trump et en exposant une version alternative de la guerre en Ukraine, il se démarque non seulement des autres candidats, mais aussi de l’ensemble du système politique américain.
Ce choix pourrait bien redéfinir les contours de la campagne, en attirant l’attention sur des sujets qui, jusqu’à présent, étaient peu abordés.
Pour les électeurs, ce soutien inattendu soulève de nouvelles questions. Robert Francis Kennedy Jr. sera-t-il perçu comme un visionnaire qui ose dire la vérité, ou comme un agitateur qui joue avec le feu ? Seul le temps le dira, mais une chose est sûre : sa prise de position ne laissera personne indifférent.
Fabien, 34 ans, né en Lorraine. Diplômé d’un Master Politiques Publiques à Sciences-Po. Traite l’actualité sociale au sens large. Je ne rate aucun débat politique depuis 2002.
