Un robot se suicide en Corée du Sud. Le jeudi 20 juin dernier, à la mairie de Gumi, en Corée du Sud, un robot fonctionnaire municipal, tourne en rond un moment et se jette d’un escalier sous les yeux de témoins ébahis. Cet événement, qualifié par certains médias locaux comme le premier « suicide » de robot en Corée du Sud, a suscité de nombreuses réactions et interrogations.
Corée du Sud : Le premier suicide d’un robot
Le premier suicide d’un robot en Corée du Sud suscite étonnement et fait couler beaucoup d’encre. Le robot, développé par la société californienne Bear Robotics, avait intégré l’équipe municipale depuis près d’un an.
Il était devenu un membre à part entière de la mairie et aidait les habitants dans diverses tâches administratives. Travaillant de 9 heures à 18 heures, il possédait même une carte d’agent de la fonction publique et utilisait l’ascenseur pour changer d’étage, ce qui démontre une intégration réussie au sein des équipes humaines.
Face à ce suicide du robot, le responsable municipal a rappelé la gravité avec laquelle la mairie prend cette affaire. Une enquête a été ouverte pour comprendre les raisons de ce comportement inattendu.
Des pièces du robot seront minutieusement analysées par Bear Robotics pour déterminer si un dysfonctionnement technique ou une surcharge de travail pourrait être en cause.
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Les médias rendent le suicide du robot viral
La presse locale n’a pas tardé à se saisir de l’affaire du suicide du robot sud coréen. De nombreuses questions sur les conditions de travail des robots en Corée du Sud sont du coup posées.
Avec une densité de robots la plus élevée au monde, soit un robot pour dix employés, le pays se trouve à l’avant-garde de la robotisation, comme le confirme la Fédération internationale de la robotique.
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Le deuil d’un membre de l’équipe
Les employés de la mairie de Gumi sont profondément affectés par cette perte. Un fonctionnaire a exprimé sa tristesse, un acte qui témoigne de l’attachement que l’équipe avait développé envers ce robot fonctionnaire. Considéré comme un collègue à part entière, sa disparition laisse un vide dans les bureaux municipaux.
Malgré ce tragique incident, le conseil municipal de Gumi a annoncé qu’il ne prévoyait pas d’adopter un autre robot pour le moment. Cette décision laisse entendre une période de réflexion sur l’utilisation et l’intégration des robots dans les services publics.
Cet événement relance le débat sur la place des robots dans notre société et les implications de leur utilisation intensive. La Corée du Sud, en tant que pionnière dans ce domaine, pourrait devoir repenser ses stratégies et ses pratiques pour assurer un équilibre entre innovation technologique et bien-être des robots et des humains.
Suicide d’un robot en Corée du Sud, quel est votre avis sur cette actualité insolite ?
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